Comment Carlitos est devenu Alcaraz : épisode 3 – Attaque, défense, puissance, toucher : Alcaraz, le pionnier du tennis “total”

Tennis Majors poursuit sa série de six longs formats sur le phénomène Carlos Alcaraz, numéro un mondial après trois ans d’ascension éclair.

Carlos Alcaraz, volume 3, serie Volume 4 de la série “de Carlitos à Alcaraz” (© Panoramic / Tennis Majors)

3/6 : Dans le troisième épisode de notre série, nous passons au peigne fin le jeu pratiqué par Carlos Alcaraz. Inoxydable attaquant, infatigable défenseur, capable tout à la fois de faire durer les échanges comme de les écourter au maximum, Carlos Alcaraz n’est peut-être pas un joueur parfait mais sûrement un joueur “total”.

Aussi loin qu’on puisse se souvenir, les joueurs de tennis, pour les caricaturer, sont divisés en deux catégories : les attaquants et les défenseurs. Et puis est arrivé Carlos Alcaraz, devenu le mois dernier à 19 ans, dans la foulée de son premier titre du Grand Chelem remporté à l’US Open, le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire dans un style à la fois ébouriffant et caméléon, capable tout autant de gagner les rallyes les plus fous comme de les écourter à l’extrême.

Parfois même, d’un jeu sur l’autre. Voire d’un point sur l’autre. En un mot, un tennis total. Une sorte d'”ultimate tennis” tout droit sorti d’un jeu vidéo.

Comment définir le style de tennis pratiqué par Carlos Alcaraz ? A son arrivée sur le circuit, avec son gros biceps, sa nationalité espagnole, son regard ténébreux et son sponsor raquettes, tout le monde a vu en lui la réincarnation de Rafael Nadal.

Et puis, tout le monde a vu que ça n’était pas tout à fait le même tennis au même âge. Peut-être aussi pour s’éviter de s’encombrer d’un héritage bien trop lourd, le petit Prince de Murcie a lui-même tout fait pour détourner les regards en expliquant que son jeu se rapprocherait plus d’un Roger Federer. Ce qui ne crève pas non plus les yeux. Alors quoi ?

“Carlos est tout simplement Carlos” (Marc Barbier)

“Rien ne sert de comparer, Carlos est tout simplement Carlos : il est à la fois un très grand attaquant et un très grand défenseur”, répond Marc Barbier, entraîneur de longue date de Hugo Gaston, qui reste à ce jour l’unique joueur français ayant réussi à battre chez les pros le phénomène espagnol (l’an dernier au Rolex Paris Masters).

“Il est le reflet de tout ce que l’on peut faire dans le tennis moderne. D’un côté, il incarne les valeurs espagnoles, avec une grande solidité du fond de court, et de l’autre, il a énormément d’options offensives dans son jeu, avec beaucoup de créativité et une très belle main. Il est l’archétype du joueur qui n’a pas vraiment de limite. En tout cas, techniquement, il n’en a pas.”

L’histoire du tennis est constellée de champions qui ont contribué à changer le jeu. Bill Tilden et son service. Giuseppe Merlo et son revers à deux mains. Tony Trabert et son revers à une main recouvert. Jimmy Connors et son tennis cadencé du fond de court. Björn Borg et son lift à outrance. Andre Agassi et ses prises de balle précoces. Et d’autres encore.

Quant au Big Three, il a synthétisé un grand nombre de ces qualités pour porter le tennis dans une nouvelle ère. Mais sans jamais vraiment se départir, en tout cas aux yeux du public (et peut-être à tort), de son ADN fondateur : Federer l’attaquant, Nadal le défenseur, Djokovic le contre-attaquant.

Le joueur de tennis parfait ? Pas si vite…

Carlos Alcaraz serait-il le fils caché de ce Cerbère à trois têtes qui a dominé le tennis mondial pendant deux décennies ? Patrick Mouratoglou n’est pas loin de le penser : “Il combine les qualités des trois plus grands joueurs de tous les temps”, résume le fondateur de l’académie éponyme et actuel entraîneur de Simona Halep et Holger Rune.

“Je pense que celui dont son jeu se rapproche le plus, c’est quand même Federer. Comme lui, il est à la fois super agressif et super créatif, cherchant toujours à faire quelque chose de la balle. La vitesse à laquelle il est capable de passer de l’arrière à l’intérieur du court, c’est du Roger pur jus. Et en même temps, il a les qualités de contre-attaquant de Djokovic. Et il est capable de jouer de longs rallyes avec beaucoup d’effets, comme Nadal. Pour couronner le tout, il sert très bien pour sa taille (1,83 m), et il retourne très bien.”

N’en jetez plus. Tout cela ressemble au portrait-robot du joueur parfait, ce qui n’existe bien sûr pas plus au tennis que dans la vie, sans quoi la pépite couvée par Juan Carlos Ferrero ne continuerait pas à perdre quelques matches de temps en temps.

On l’a vu plusieurs fois cette année, et notamment récemment à Astana, le Murcien peut encore avoir de gros trous d’air pendant un match, ce qui est plutôt heureux et nous rappelle qu’il reste un être humain de même pas 20 ans. Mais si son corps et son esprit continuent de se mettre au diapason de son ambition, alors oui : Carlos Alcaraz pourra certainement intégrer cette caste prestigieuse des champions ayant contribué à changer le jeu.

Je le trouve beaucoup plus complet que Rafael Nadal au même âge. Ça ne veut pas dire évidemment qu’il aura le même palmarès (…) Mais si tout va bien, pour lui, c’est no-limit.

Marc Barbier (entraîneur de Hugo Gaston)

“On ne peut pas savoir jusqu’où il ira mais c’est sûr qu’il a les moyens de changer le jeu, en tout cas d’emmener des choses nouvelles au jeu”, confirme Marc Barbier. “Je le trouve par exemple beaucoup plus complet que Rafael Nadal au même âge. Ça ne veut pas dire évidemment qu’il aura le même palmarès. Car on ne sait pas comment il réagira face au succès. Si ça se trouve, après quelques Grands Chelems, il sera rassasié, ou blessé. Mais si tout va bien, pour lui, c’est no-limit.”

La nature est bien faite, décidément, et semble apprécier l’ironie tout autant qu’elle a horreur du vide. Au moment où l’on pensait avoir atteint le pinacle de ce sport grâce aux trois monstres du Big Three, voilà donc que débarque un Ovni qui combinerait à lui seul toutes leurs qualités. Et qui a même réussi à rassembler les fans, puisque si certains restent encore sceptiques sur le véritable éclat de son avenir, son style de jeu, en revanche, semble à quelques exceptions près susciter une certaine unanimité.

Juan Carlos Ferrero (background) with his player Carlos Alcaraz
Juan Carlos Ferrero et son poulain Carlos Alcaraz, qu’il entraîne depuis l’adolescence.

Analyste vidéo et performance pour Mouratoglou Analytics, Mike James s’est penché pour nous sur le tennis de Carlos Alcaraz. Selon lui, le côté extraordinaire – voire révolutionnaire – de son style, tient en trois points essentiels :

  • Sa capacité à aller plus vite que les autres dans le jeu de transition. “Alcaraz a cette faculté de passer de la défense à l’attaque beaucoup plus vite que les générations précédentes ; dans un même point, il est capable de passer de l’attaque à la défense puis à nouveau à l’attaque si besoin”, estime l’expert anglais, selon qui cette faculté, au-delà de ses capacités physiques, est liée avant tout à son état d’esprit. “Traditionnellement, quand on est défenseur de classe mondiale comme un Zverev ou un Medvedev, on rechigne un peu à aller au filet. Alcaraz, s’il renifle une demi-occasion de monter, il va le faire. Y compris derrière son service. Nadal ne s’est jamais servi du service-volée comme un outil tactique avant la finale de l’US Open 2019. Alcaraz a déjà ça.”
  • Directement lié au point précédent, la “verticalité” de son jeu, c’est-à-dire sa capacité à changer en un éclair son positionnement sur le terrain et à brouiller ainsi les cartes dans l’esprit de son adversaire. “L’état d’esprit des meilleurs joueurs lors de ces dix-quinze dernières années consistait à rester dans une certaine zone de confort pendant tout le match”, enchaîne Mike James. “Alcaraz, lui, n’a pas d’équivalent – surtout à cet âge – dans sa facilité à aller au filet, ce qui lui permet d’optimiser en toutes situations la meilleure occupation possible du terrain et de frapper des volées liftées depuis le fond du court.
  • Son utilisation innovante de l’amortie, sont nous allons reparler plus en détail en faisant l’analyse de ses coups.
Carlos Alcaraz, 2022
Carlos Alcaraz à Indian Wells en 2022. © Panoramic

L’expert en analyse vidéo estime que ce tennis “total”, capable de passer un éclair de la défense à l’attaque sans se reposer sur des schémas de jeu préétablis, est une caractéristique qu’on commence à retrouver chez pas mal de joueurs de la génération montante.

“Si on prend l’exemple de Jannik Sinner, il prend la balle plus tôt des deux côtés que n’importe qui d’autre, et sa vitesse de frappe moyenne, toujours des deux côtés, est la plus élevée du circuit”, observe ainsi notre expert.

“Un Holger Rune (avec qui James travaille, ndlr), c’est un peu un mix entre les deux, avec une capacité à jouer extrêmement vite d’un point A à un point B et à être créatif.”

Les jeunes joueurs n’ont pas un modèle de jeu en particulier, mais la volonté permanente de créer le chaos dans l’esprit de l’adversaire.

Mike James (Mouratoglou analytics)

“Ces joueurs-là réinventent de nouveaux styles. Être un joueur de fond de court, un serveur-volleyeur ou autre chose, ça n’a pas de sens pour eux. Ce qu’ils veulent, c’est surprendre par n’importe quel moyen. Ils n’ont pas un modèle de jeu en particulier, mais la volonté permanente de créer le chaos dans l’esprit de l’adversaire. Ce qu’on a vu à l’US Open pendant le match entre Alcaraz et Sinner, c’est du tennis “jeu vidéo”, avec la balle qui circule à très haute vitesse pendant cinq heures.”

Sur ces belles paroles, Mike James nous a ouvert sa boîte à “datas” pour analyser plus en profondeur le tennis de Carlos Alcaraz, une mine d’or établie sur la base de ses derniers matches victorieux à l’US Open. Voici, au coup par coup, ce que cela donne :

Le service d’Alcaraz : peut mieux faire

Cela demeure son point “le moins fort” dans la mesure où il enregistre moins de points gratuits (aces ou services gagnants) derrière sa première balle que la plupart des meilleurs, autour de 20% (contre 25 à 50% pour Nadal ou Djokovic et 50% dans les meilleurs matchs de Medvedev).

L’on constate chez Carlos un léger décalage de sa position de départ vers le centre du court (côté égalité et côté avantage), signe de sa volonté de toucher les zones extérieures, qui sont chez lui particulièrement efficaces.

On constate aussi une grande différence dans son lancer entre la première balle (lancer plus haut et plus devant) et la deuxième balle (plus bas et plus à gauche). Ce qui le rend peut-être encore un peu trop prévisible, par rapport par exemple à un Federer qui était connu pour sa capacité à effectuer tous les types de service avec un seul et même lancer.  

Le retour d’Alcaraz : hyper agressif sur les deuxièmes

Ce qui frappe est la différence de sa position d’attente selon s’il doit retourner une première ou une deuxième balle adverse.

Assez reculé dans le premier cas, Alcaraz s’avance d’un bon mètre dans le deuxième cas de manière à frapper la balle entre les hanches et les épaules, quitte à effectuer un retour “sauté”. Avec un point de contact moyen de la balle très proche voire à l’intérieur de la ligne de fond de court (comme lors de la finale de l’US Open contre Ruud), ce qui le distingue très clairement des autres joueurs.

Autre constat : Alcaraz retourne très peu bloqué ou slicé, y compris sur les premières balles adverses (17% contre Ruud, contre 54% au Norvégien en deuxième semaine à l’US Open). Sa volonté n’est pas seulement d’entamer l’échange, mais bel et bien de faire mal d’entrée.

L’échange selon Alcaraz : jouer le plus tôt possible

Là encore, le numéro un mondial se distingue par sa capacité à jouer la balle plus tôt que ses rivaux. A l’US Open, près de 30% de ses coups ont été joués à l’intérieur du court, soit plus que l’ensemble ses adversaires analysés. C’est le reflet indéniable d’un tennis très offensif. Et pourtant, les statistiques révèlent aussi que plus les rallyes sont longs, plus il est efficace.

A ce stade de sa carrière, sa filière la plus prolifique en termes de pourcentage de points remportés restent pourtant les points de 10 frappes ou plus.

Sur un plan technique, Alcaraz est avec Ruud l’un des joueurs qui impriment le plus de “spin” à son coup droit (3016 rotations/minute en moyenne contre Ruud en finale de l’US Open, contre 3214 au Norvégien). Il en met moins en revers (1969 contre 2620 au Norvégien), un coup qu’il refuse par ailleurs beaucoup moins aussi (43% de revers contre 37%).

Alors que le coup droit demeure son meilleur coup, et de loin : pour un ratio de fautes directes équivalentes, il lui procure 50% de points de plus que ses adversaires selon l’évaluation du site Tennis Profiler, du statisticien Fabrice Sbarro.

La volée d’Alcaraz : l’un des meilleures au monde

Là encore, les statistiques sont formelles : parmi les meilleurs joueurs du monde, Carlos Alcaraz est celui qui gagne le plus de points au filet. Où il présente un taux de réussite très élevé, surtout pour un joueur qui n’y vient pas, comme beaucoup d’autres, uniquement pour finir le point, mais parfois dans des conditions hardies, avec des services-volées assez nombreux, notamment face aux adversaires qui ont tendance à retourner de loin.

Quand on dit que Carlos Alcaraz réussit beaucoup de volées décisives, il peut y avoir abus de langage dans le sens où il se distingue par un autre coup assez étonnant chez lui : la volée liftée. Et plus encore, selon Mike James, le positionnement depuis lequel il est capable d’en jouer.

“Agassi a été le premier à jouer ce type de volées, mais il le faisait depuis le carré de service. Puis Federer est arrivé et s’est mis à frapper des volées liftées derrière le carré. Alcaraz, lui, les joue juste devant sa ligne de fond. Parfois, quand il est devant sa ligne de fond, prêt à attaquer, au lieu d’attendre le rebond, il avance encore d’un pas et frappe la balle directement dans les airs. Pendant la finale de Miami contre Ruud cette année, on l’a même vu en faire juste après le service. C’est quelque chose que l’on n’avait encore jamais vu dans ce sport.”

L’amortie selon Alcaraz : comme personne avant lui

C’est l’une des armes les plus fameuses de son arsenal. Elle fait l’objet de ce qui est peut-être la plus incroyable des statistiques établies par Mike James : “Alcaraz gagne le point plus de 80% du temps quand il fait une amortie ! C’est énorme, sachant que les autres joueurs de l’élite sont à 52% cette saison, ce qui est déjà une bonne moyenne.”

Ce qui dénote dans l’amortie d’Alcaraz (comme pour sa volée liftée) est la manière dont il l’utilise. “Il la tente parfois juste derrière son service, ce que personne ne faisait avant lui, ou très rarement”, poursuit Mike James. “Normalement, l’amortie est un coup qui arrive assez tard dans l’échange soit pour finir un point bien construit, soit un peu en désespoir de cause. Lui, il l’utilise derrière son énorme service kické, ce qui représente un gros changement tactique par rapport à ce que l’on avait l’habitude de voir.”

“Son jeu allie une puissance incroyable et un toucher de balle incroyable. Et je pense que c’est du jamais vu à ce point.”

Patrick Mouratoglou

En gros, des amorties, Alcaraz en fait plus, plus tôt et mieux que quiconque. Là où le tennis avait peut-être atteint un niveau extrême en termes d’horizontalité, lui est en train d’explorer les confins de la verticalité.

La finesse, on le sait, se fait d’autant plus remarquer quand elle s’oppose à la brutalité. Une amortie n’est jamais aussi efficace que lorsqu’elle délivrée par un joueur tout aussi capable d’asséner d’énormes gifles, plaçant à tout moment son adversaire sur le reculoir.

“Son jeu allie une puissance incroyable et un toucher de balle incroyable”, observe ainsi Patrick Mouratoglou. “Normalement, on a l’un ou l’autre. Lui, il a les deux. Et je pense que c’est du jamais vu à ce point. De la même manière que je n’avais jamais vu à 19 ans un joueur aussi complet.”

“Jamais-vu” : ils le disent tous

“Il a quelque chose que personne d’autre n’a : un “toucher” de pied absolument phénoménal”, s’extasie un l’ancien joueur français, Julien Varlet, désormais consultant et entraîneur de Constant Lestienne. “Observez-le quand il se déplace, il est toujours sur la pointe des pieds, toujours très aérien. C’est ce qui lui permet de se placer et de se replacer à une vitesse folle. A mon avis, au-delà de sa main qui est bien sûr incroyable, c’est là où il fait la différence.” 

“Ce qui me plait le plus chez lui, c’est sa vitesse de réaction entre les frappes, sa capacité à frapper et tout de suite derrière enchaîner sur autre chose. Je n’ai jamais vu ça avant lui”, plussoie sur Eurosport un autre ancien joueur français (et par ailleurs ancien DTN), Arnaud Di Pasquale.

Quels que soient les éloges et les intervenants, on s’aperçoit qu’un constat revient souvent à l’égard de Carlos Alcaraz : “du jamais vu avant.” Un constat qui tranche avec celui souvent entendu ces dernières années d’un tennis qui serait trop stéréotypé. Mais l’avènement d’un tel phénomène n’est pas non plus le fruit du hasard. Il est la suite logique de l’histoire d’un sport qui n’a cessé de progresser depuis 150 ans. Et qui, au sortir pourtant de son ère la plus glorieuse, est voué à continuer de le faire.

En réalité, selon Mike James, Carlos Alcaraz est surtout le “produit” logique de cette ère glorieuse. La version 3.0 du Big Three, en quelque sorte. “Les jeunes joueurs et leurs coaches copient ce qu’ils voient à la télé. Or, ce que l’on voit depuis des années à la télé, ce sont des joueurs capables de réussir des prodiges en défense comme Rafa ou jouer un tennis multi-surfaces comme Roger.”

“Les jeunes joueurs se sont imprégnés d’une réalité selon laquelle aujourd’hui, ils doivent être prêts à tout, capables de faire tout. D’ailleurs, on commence à voir sur le circuit junior d’autres jeunes pratiquer ce type de tennis total. On ne peut plus aujourd’hui prétendre être un top joueur et avoir une faiblesse. Ce temps-là est révolu.”

Personne ne sait ce qu’il adviendra de la carrière de Carlos Alcaraz, s’il battra à son tour tous les records de Grand Chelem ou s’il s’arrêtera à celui qu’il vient de conquérir à l’US Open. Mais son jeu, en tout cas, semble préfigurer le tennis de demain (et même d’aujourd’hui).

Que ceux qui craignaient la fin de l’ère Federer-Nadal-Djokovic se rassurent. Comme toujours, il y aura un “après”. Et cet “après” s’annonce spectaculaire, surtout si l’on en croit Juan Carlos Ferrero selon lequel son poulain n’en est encore qu’à 60% de ce qu’il peut faire…

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