Djokovic : « Il y a eu une sorte de grogne, donc ils ont accéléré la surface »

Novak Djokovic a révélé que la surface du Rolex Paris Masters avait été beaucoup accélérée, alors que la lenteur des surfaces indoor fait l’objet de critiques croissantes sur l’ATP Tour.

Novak Djokovic, Rolex Paris Masters 2022 Novak Djokovic, Rolex Paris Masters 2022 | © Federico Pestellini / Panoramic

Ce n’est pas le genre de détail qui pouvait échapper à une mécanique aussi huilée que celle de Novak Djokovic. Le Serbe l’a constaté dès le début de sa conférence de presse au Rolex Paris Masters : « Les conditions de jeu ont été accélérées cette année. J’en ai parlé au directeur du tournoi (Cédric Pioline) qui m’a confirmé qu’ils avaient accéléré le court. Je peux dire que je l’ai senti, et qu’il faut un peu de temps pour s’ajuster. »

La question de la vitesse des surfaces est un serpent de mer de plus en plus sensible quand la saison indoor arrive sur l’ATP Tour, la lenteur extrême des courts ayant été critiquée au Rolex Paris Masters l’an passé (mais niée par le directeur d’alors, Guy Forget), à la Laver Cup, à Astana ou à Bâle cette saison, entre autres.

A Paris j’ai tout connu : des courts extrêmement rapides, moyennement rapides, lents et très lents. Là on revient d’un coup au moyennement rapide.

Novak Djokovic

« Pioline m’a dit qu’il y avait eu une sorte de grogne (« kind of complaining ») de la part des joueurs sur la lenteur des courts et que cela avait entraîné la décision d’accélérer » a précisé Djokovic.

« Ce sont des conditions qui devraient lui convenir et qui conviendront à d’autres joueurs » a simplement commenté Pioline sur RMC en confirmant la décision.

« A Paris j’ai tout connu, a enchaîné Djokovic. J’ai connu des courts extrêmement rapides, des courts moyennement rapides, des courts lents et des courts très lents. Là on revient d’un coup au moyennement rapide. Il n’y a pas de formule magique qui fait que tout le monde serait content. Je suis incapable de vous dire quel niveau de rapidité serait le plus loyal, chacun est différent et chacun a sa propre appréciation. 

« Parfois, ce que veulent les tournois et ce que veulent les joueurs, ce n’est pas la même chose, a conclu le Serbe. Pour moi, (que les courts aient été accélérés cette saison), c’est OK. La direction a le droit de le faire. »

Djokovic a aussi précisé qu’un facteur-clef dans la détermination de la vitesse des courts était souvent la préférence du « héros local ». Avec le forfait de Gaël Monfils, la FFT n’était pas trop embarrassée par ce facteur cette année.

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