Djokovic pioche encore mais il se veut rassurant : “J’aurais pu faire un autre set, sans problème”

Comme lors de son dernier match face à Daniil Medvedev, le Serbe a montré quelques signes physiques inquiétants. Il s’est voulu plutôt rassurant en conférence de presse.

Novak Djokovic - Turin 2022 Novak Djokovic – Turin 2022 © AI / Reuters / Panoramic

Les images de Novak Djokovic tremblant sur sa chaise ou trébuchant sur le court face à Daniil Medvedev, lors de son dernier match de poule remporté en trois sets et 3h11 de jeu, avaient de quoi inquiéter.

Face à Taylor Fritz, en demi-finale (7-6, 7-6), le Serbe n’a encore pas semblé impérial sur le plan physique. Il s’est imposé en deux tie-breaks mais semblait même épuisé à la fin du premier set avant d’aller au vestiaire.

S’il reconnait qu’il avait les jambes lourdes, aucun problème à signaler, bien au contraire : “C’était différent de la plupart des matchs où je me sentais plus frais, parce que j’arrivais (dans le tournoi). Aujourd’hui, à cause des plus de trois heures passées hier avec Medvedev, je sentais mes jambes un peu lourdes, un peu plus que les autres jours de la semaine”.

“Mais physiquement, ça allait”, a voulu rassurer le joueur de 35 ans. Pas génial, ou disons pas si mal. Je n’ai pas eu l’impression d’être trop épuisé pour pouvoir jouer. J’étais bien dans le combat et j’aurais pu faire un autre set, sans problème”, a ajouté le natif de Belgrade qui s’apprête à jouer sa huitième finale en Masters.

Djokovic a l’habitude de finir très fort en fin de saison

Absent à de nombreuses reprises cette à cause de sa non-vaccination au Covid-19, notamment à l’Open d’Australie et l’US Open, le Serbe a pris part à moins de matchs en 2022 que ses principaux concurrents au Masters . Il a notamment joué 18 matchs de moins que Taylor Fritz, son adversaire du jour (48 pour le Serbe, 66 pour l’Américain).

Si le principal intéressé reconnaît que le manque de rythme peut jouer, il rappelle également qu’il a l’habitude de terminer fort ses saisons sur le circuit : “Peut-être que je n’ai pas eu autant de difficultés que d’autres joueurs de haut niveau au cours des 15 dernières années à la fin de la saison. Je n’ai pas eu, la plupart du temps, ce sentiment d’avoir à piocher en fin de saison.”

“J’ai en fait très bien joué tout au long de ma carrière sur les trois, quatre derniers tournois de la saison. J’ai gagné cinq fois cette finale du Masters, quelques autres finales et j’ai gagné plusieurs fois Bercy (six fois, ndlr). Que je joue moins ou plus, j’ai toujours terminé en force”.

Il pourrait encore finir très fort en remportant un sixième titre au Masters et égaler le record de Roger Federer au palmarès. Et marquer un grand coup avant l’Open d’Australie 2023 qu’il pourra jouer cette fois.

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