Bernard Giudicelli repart en campagne pour la présidence de la FFT

Candidat à sa réélection à la tête de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli a présenté son programme et s’est exprimé dans les colonnes du Journal du Dimanche.

En ce jour de deuxième tour des élections municipales, c’est un autre scrutin qui est évoqué dans les colonnes du Journal du Dimanche : celui pour la présidence de la Fédération française de tennis. Le vote est prévu le 12 décembre prochain et Bernard Giudicelli (62 ans), l’actuel président, vise un deuxième mandat de quatre ans. Il a dévoilé les grandes lignes de son programme, baptisé « Agir et Gagner 2024 », dans une vidéo Youtube, et s’est exprimé dans les colonnes du JDD. « En quatre ans, le tennis français a engagé une mutation profonde. Notre engagement est de poursuivre la dynamique, avec le quotidien des clubs, notre base pour une pratique moderne et innovante », débute la vidéo explicative du programme.

Grâce à Roland-Garros et aux ressources qu’il génère, la FFT assure pouvoir « protéger la ressource de notre indépendance et des aides attribuées aux clubs. » Giudicelli souhaite également que le stade, dont le court Philippe-Chatrier bénéficie désormais d’un toit rétractable, puisse vivre à l’année en organisant divers événements. Par ailleurs, un « centre de terre battue » sera construit à Nice en cas de réélection de l’équipe en place, ainsi qu’un centre dédié au padel et au beach-tennis à Puteaux.

Conquête de titres majeurs et tennis bien-être

Si pendant son mandat, Giudicelli a vu la France remporter la Coupe Davis (en 2017) et la Fed Cup (en 2019), les joueurs et joueuses n’ont pas signé de grands résultats en individuel dans les gros tournois. Le président conserve son axe « performance et conquête de titres majeurs » dans son programme, comme il y a quatre ans. Mais il se penche aussi sur « la pratique bien-être ». « Un succès, ce ne peut pas être que gagner Roland-Garros. C’est aussi un enfant qui pousse la porte d’un club et qui, un an après, la pousse encore », décrit-il dans le JDD. Et à ceux qui lui reprochent d’avoir aidé à la réforme de la Coupe Davis, qui a perdu son âme en s’installant dans un lieu unique, Giudicelli répond : « Je rappelle qu’une assemblée générale de la FFT a voté pour la réforme, puis une autre de l’ITF, où 400 voix étaient engagées. On me prête un pouvoir extraordinaire, j’aurais pu influer sur la planète ! » A ce jour, Giudicelli n’a qu’un seul concurrent pour le scrutin présidentiel : Gilles Moretton (62 ans également), le président de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes.

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