S.Williams : « Si ce n’est pas parfait, cela ne me suffit pas »

Pour expliquer ses difficultés en début de match face à Kristie Ahn, Serena Williams a confié en conférence de presse avoir manqué de confiance.

Serena_Williams_Roland-Garros_2020

Pendant un peu plus d’une heure, Serena Williams a été comme l’ombre d’elle-même. Demi-finaliste à l’US Open, l’Américaine a été en grande difficulté face à sa compatriote Kristie Ahn avant de dérouler dans la deuxième manche et de s’imposer 7-6 6-0. Des soucis et une différence notable que l’ancienne numéro 1 mondiale a expliqué par un certain manque de confiance sur la terre battue de Roland-Garros.

« Je crois que la différence essentielle est la confiance. Il faut que je joue avec plus de confiance. Je suis Serena, a confié l’Américaine, qui n’a pas non plus mis de côté la baisse de régime de sa cadette, en conférence de presse. J’aime beaucoup la terre battue. Quand j’ai commencé à jouer comme quelqu’un qui aime la terre battue, en ouvrant le court, en glissant, cela a fonctionné. Effectivement, en plus son niveau a baissé à un moment au deuxième set. J’en ai profité. Au premier set, elle a vraiment joué un très haut niveau. Il fallait que je monte mon jeu plus que je ne l’ai fait. »

Pour une joueuse qui a remporté 23 titres du Grand Chelem en simple, cela peut paraître étonnant que ses problèmes viennent d’un manque de confiance.

S.Williams : « Je suis tellement perfectionniste »

Mais Serena Williams explique cela par son propre tempérament :  «Je suis tellement perfectionniste que quand je fais quelque chose, si ce n’est pas parfait, cela ne me suffit pas. Je travaille beaucoup là-dessus, tempère tout de même la tête de série numéro 6 des Internationaux de France. Cela m’a permis de surmonter pas mal de choses. Depuis quelques mois, ou depuis l’espèce de deuxième vague du coronavirus, j’essaie de gérer les choses. Mon niveau, ma force est parfois très, très haut et, à ce moment, je gagne. »

Une perfection souvent recherchée par l’Américaine mais elle l’avoue, cela peut s’avérer difficile à atteindre.

Serena Williams, Roland-Garros, 2020

« C’est le problème, on ne joue pas tant de matchs parfaits. Hors saison, on joue tranquille, il faut se relâcher. Il faut que j’accepte d’avoir des attentes moins fortes, assure l’Américaine. Cela ne veut pas dire que je rabaisse mes attentes, mais que j’en ai des réalistes plutôt que de vouloir gagner tous les points dans chaque jeu, chaque échange, chaque coup. C’est moi, et c’est ce qui fait de moi ce que je suis. Je suis Serena. À un moment ou un autre, il faudra toujours que je recherche la perfection. Il faut aussi que j’ai des attentes plus raisonnables pour me stresser un peu moins sur le plan mental. »

Un élément qu’elle pourra travailler au deuxième tour de Roland-Garros, face à Tsvetana Pironkova, qu’elle avait déjà battu en quarts de finale de l’US Open il y a quelques semaines.

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