Sorribes Tormo se défend après la polémique sur la disqualification de Kato et Aldila en double : “Nous n’avons rien fait de mal”

Sara Sorribes Tormo a donné sa version des faits concernant la polémique de dimanche en double féminin.

Sara Sorribes Tormo, Roland-Garros 2023 Sara Sorribes Tormo, Roland-Garros 2023 – © AI / Reuters / Panoramic

Une disqualification qui continue de faire polémique ! Dimanche, lors du troisième tour du double féminin sur le court 14 de Roland-Garros, la paire composée de la Japonaise Miyu Kato et de l’Indonésienne Aldila Sutjiadi a été disqualifiée, la première joueuse citée ayant touché une ramasseuse de balles en pleine tête en renvoyant une balle en revers alors que le point venait de se terminer.

Dans une vidéo publiée par le compte Twitter officiel de France TV sports, détenteurs des droits de la compétition, on peut apercevoir Sara Sorribes Tormo et Marie Bouzkova, leurs adversaires, demander à l’arbitre de la rencontre une disqualification de la paire Kato – Sutjiadi après le geste de la Japonaise. Une attitude qui a été fortement critiqué sur les réseaux sociaux.

Interrogée à ce sujet en conférence de presse après sa défaite en huitième de finale du simple féminin ce lundi, Sara Sorribes Tormo a d’abord donné une courte réponse en anglais avant de donner plus de détails en espagnol. La joueuse de 26 ans, qui a donné sa version des faits, ne comprend pas tous les messages négatifs qu’elle a reçu après l’incident de dimanche sur le court 14.

C’est le superviseur qui a pris la décision

Sara Sorribes Tormo

“Tout d’abord, c’est qu’il s’est passé hier n’est pas facile. Pour Marie et pour moi, c’est compliqué de voir ce que les gens disent à ce sujet. Nous avons signalé à l’arbitre de la rencontre que la ramasseuse de balles était en train de pleurer. Et comme il n’avait pas vu ce qu’il s’était passé, nous lui avons raconté. Pour le reste, c’est le superviseur qui a pris la décision. C’est tout ce que j’ai à dire à ce sujet.”

“Je n’ai pas ouvert mon Instagram, l’application de la FFT nous a aidé. Ceux qui critiquent n’étaient pas sur le court hier. Les gens qui m’ont sifflé aujourd’hui n’étaient pas là non plus. Le public du court 14 hier a compris pourquoi elles ont été disqualifiées. La règle, c’est la règle. Nous avons vu que la balle envoyée était beaucoup plus rapide que ce qu’on peut voir sur la vidéo.”

“Quand on voit une petite fille pleurer pendant 20 minutes, c’est qu’il s’est passé quelque chose. J’ai essayé de faire abstraction de tout cela et de joueur aujourd’hui en étant concentrée parce que je pense vraiment que nous n’avons rien fait de mal. C’est pourquoi cela me blesse que l’on nous colle une étiquette alors que pour moi, ce n’était pas du tout le cas.”

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