Fritz mate Rublev et s’invite en finale à Indian Wells

Au terme d’un match indécis dans lequel il a toutefois toujours mené, Taylor Fritz a dompté un Andrey Rublev assez nerveux (7-5, 6-4 en 1h50) pour foncer en finale du BNP Paribas Open, ce samedi. Il est le premier Américain à atteindre ce stade à Indian Wells depuis John Isner en 2012.

Taylor_Fritz_Indian_Wells_2022 @AI / Reuters / Panoramic

On n’ira pas parler de sensation de l’année, mais c’est une petite surprise néanmoins. Taylor Fritz, tête de série n°20, a mis fin à la série de 13 victoires d’affilée d’Andrey Rublev (N°7) pour s’imposer 7-5, 6-4 (en 1h50) en demi-finale du BNP Paribas Open, ce samedi.

Le duel entre les deux hommes, séparés de seulement huit jours au niveau de la date de naissance, tous deux sacrés champions du monde juniors à un an d’intervalle (2014 pour Rublev, 2015 pour Fritz), se sont livrés à un duel équilibré, qui n’a pas tenu à grand-chose. Mais il est finalement revenu plutôt logiquement à l’Américain, qui a mené au score du début à la fin.

Tout de suite très relax et agressif, malgré l’enjeu, face à un Rublev à l’inverse étonnamment imprécis (il commettra 30 fautes directes au total), l’Américain s’est très vite détaché 4-1, avec plusieurs balles de 5-1. Mais le Russe a tenu bon et est finalement parvenu à débreaker alors que son adversaire servait à 5-3. Pour mieux recraquer ensuite à 6-5, en expédiant une accélération de coup droit “facile” dans le filet.

Plus indécis encore, le 2è set s’est joué sur quelques détails. On pense notamment à ces deux balles de break obtenues par le 7e joueur mondial qui a vu, sur la deuxième, son passing de revers mourir pour quelques millimètres dans le couloir.

Fritz vainqueur mais… blessé ?

Rublev, qui aura passé son match à souffler le chaud et le froid, allait craquer pour de bon dans le jeu suivant, sur son service : après avoir réussi une extraordinaire volée réflexe de revers pour revenir à 30-30, il commettait juste derrière une énorme faute sur un coup droit “penalty”. Fritz, qui semblait depuis quelques minutes touché à la cheville (au point d’appeler le kiné dans ce dernier jeu…), sautait sur l’occasion d’un bon retour de revers pour s’imposer.


Le Californien jouera ainsi sa première finale en Masters 1 000, un privilège qui devient rare pour le tennis (masculin) américain. Surtout à Indian Wells, où John Isner a été le dernier finaliste, en 2012 (et Agassi le dernier vainqueur en 2001). Isner reste par ailleurs le dernier vainqueur US dans cette catégorie de tournois, à Miami, en 2018. S’il s’impose dimanche face à un Espagnol à définir, Taylor Fritz s’assurera par ailleurs d’intégrer le top 15.

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