Julia Efremova, Parents de champion #3 : Ksenia Efremova, les rêves d’une future grande

Derrière chaque champion, il y a les parents. La plupart d’entre eux sont très impliqués dans la carrière de leur enfant. Voici la mère de Ksenia Efremova, Julia Efremova, troisième épisode de notre série documentaire.

4 février 2021

Après Coco Gauff et Holger Rune, le troisième numéro de notre format documentaire « Parents de champion » part à la rencontre d’une joueuse de onze ans, Ksenia Efremova. Onze ans seulement, mais un potentiel phénoménal, jamais-vu, même, disent la plupart des personnes qui l’ont vue jouer.

Ksenia Efremova est russe. Elle bénéficie du soutien du dispositif ChampSeed de l’académie Mouratoglou depuis la fin de l’année 2019. Il permet à sa mère, l’ancienne pro Julia Efremova (ex-285e mondiale WTA), de l’encadrer au quotidien, avec l’entraîneur Pierre Debrosse, et de veiller au destin de ses deux autres fils, Alexei et Vladimir, dans les murs de l’académie sur la Côte d’Azur.

Destin : le mot est fort, mais Ksenia Eframova et sa mère Julia sont convaincues que Ksenia peut devenir la plus grande joueuse du monde.

“Le tennis, c’est une grand scène, avec des acteurs. Dans ce grand théâtre, je veux que Ksenia soit la plus grande actrice”, nous dit Julia Efremova dans notre documentaire de 26 minutes.

“Je veux gagner tous les Grands Chelems et devenir numéro un mondiale à seize ans”, affirme de son côté la jeune joueuse. Ksenia et Julia Efremova ont au moins trois bonnes raisons de croire en ces grands desseins.

Julia Efremova, décembre 2020

Les trois ans d’avance de Ksenia Efremova

La première : Ksenia Efremova est douée pour ce jeu, qu’elle adore pratiquer sans jamais se lasser. Sa mère a eu le déclic en la voyant s’agiter plutôt correctement avec une raquette à trois ans et son coach Pierre Debrosse affirme :

“Je ne pouvais pas savoir quelle était sa vitesse de progression. Ce qui prend un ou deux mois avec un joueur normal peut prendre dix minutes avec elle.

Deuxième raison : Ksenia Efremova travaille déjà très fort pour parvenir au bout de son ambition. Six heures de travail par jour, quatre raquette en main, deux à la salle de sport ou en cabinet de kinésithérapie, encadrée par le staff de l’académie Mouratoglou… Ksenia Efremova « a une vie de pro », selon son entraineur Pierre Debrosse, comblé par le mélange d’enthousiasme débridé et de don de soi au travail de la joueuse russe.

Troisième raison : les temps de passage de Ksenia Efremova sont de ceux qui autorisent à voir extrêmement loin. A onze ans, ses résultats la placent autour des meilleures joueuses du monde de quatorze ans. Autrement dit, elle a trois ans d’avance.

Ksenia Efremova, decembre 2020

Premier tournoi de tennis adulte à 11 ans, à Cagnes-sur-Mer

Notre documentaire de 26 minutes a pour trame narrative le premier tournoi adultes jamais joué par Ksenia Efremova. Sa mère Julia a décidé, à l’été 2020, de lui faire franchir le pas en constatant que la pandémie de coronavirus raréfiait les tournois de jeunes, et que Ksenia écrasait, de toute façon, la plupart d’entre eux.

Ksenia y révèle, au fil des tours sur la terre battue de Cagnes-sur-Mer, l’étendue de ses qualités techniques, tactiques, physiques et psychologiques, dans un tableau qui lui aura proposé tous types de défis…

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