« Je suis sur la bonne voie », estime Fonseca après son parcours à Miami
Battu au troisième tour à Miami par Alex de Minaur, Joao Fonseca a encore avancé ses pions pour les mois et les années à venir.

La belle aventure de Joao Fonseca à Miami est arrivée à son terme, lundi soir au troisième tour, face à la raquette de l’Australien Alex de Minaur. Ce dernier compétiteur ultime, a réussi à renverser la situation et faire à un public brésilien déchaîné afin de s’en sortir (5-7, 7-5, 6-3) face au joueur de 18 ans. L’expérience a parlé.
« Alex est un joueur d’expérience. Il sait comment aborder ce type de matches et faire face à la foule », a estimé Fonseca. « J’ai eu mes chances sur les points importants, j’ai eu des occasions de fermer la porte mais c’est lui qui est parvenu à saisir ses opportunités. » Je servais à 2-1 dans le troisième set, j’ai eu mes chances mais il m’a breaké et ensuite a haussé son niveau de jeu. »
Fonseca ne s’attendait de toute manière pas à une promenade de santé face au 11e joueur mondial. « Je savais que ce serait difficile parce que c’est un joueur du Top 10 et qu’il court sur toutes les balles. C’est un grand combattant donc je savais que je n’allais pas finir les points en un coup mais en trois ou en quatre. Je suis ravi de la manière dont j’ai joué ici même si aujourd’hui ce n’est pas passé. On continue. »
Vainqueur d’Ugo Humbert et Learner Tien, le Brésilien pouvait en effet être fier des efforts accomplis. « Affronter des grands joueurs permet de voir où on en est vraiment. J’ai pu constater que je suis vraiment sur la bonne voie et j’ai pu jouer de bons matches face à des grands joueurs : c’est là que je veux être. Ce n’est que ma deuxième saison sur le circuit donc j’apprends de ces expériences. »
A Miami, ce que Fonseca retiendra aussi c’est la ferveur populaire qui l’a accompagné. « J’avais l’impression d’être au Brésil. Pas seulement à cause des fans mais aussi grâce à l’organisation du tournoi qui m’a traité comme si j’étais à la maison. C’est probablement l’un de mes tournois préférés désormais. Je savais qu’il y aurait du monde mais je ne pensais pas que ce serait à ce point. » Et ce n’est sans doute que le début.
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