Badosa : « J’ai accepté le fait que je prendrai ma retraite jeune »

L’Espagnole ne se débarrassera sûrement jamais de sa blessure au dos, qui l’éloigne des courts depuis Miami.

Paula Badosa - Miami 2024 Paula Badosa – Miami 2024 © Zuma / Psnewz

Paula Badosa doit composer avec depuis de longues années : sa blessure au dos l’handicape dans sa carrière mais aussi dans sa vie personnelle. Éloignée des courts depuis le WTA 1000 de Miami, où elle avait été obligée de se retirer à cause d’une rechute avant son huitième de finale face à Alexandra Eala, l’Espagnole n’a toujours pas entamé sa saison sur terre battue.

Demi-finaliste à l’Open d’Australie en début d’année, quart de finaliste du dernier US Open, Badosa s’est livrée à Eurosport Espagne sur l’évolution de sa blessure et de sa carrière qu’elle lie malheureusement trop à cette blessure au dos.

« C’est une blessure qui sera toujours là. Cette fois-ci, c’est différent. J’arrive toujours à avoir le contrôle de la douleur du côté droit, mais de temps en temps, elle touche mon nerf, » a expliqué la principale intéressée. « C’est comme une hernie qui s’est déplacée. Je pourrais jouer avec ça, mais comme cela touche mon nerf, je ne peux pas mener une vie normale. »

« Chaque jour, je me réveille avec la peur. Cette semaine, j’ai envoyé des messages à mon coach (Pol Toledo) à 5h du matin parce que je n’arrivais pas à dormir. Mentalement, j’en fais les frais. Je suis quelqu’un de têtu, donc je ne prendrai pas ma retraite tant que les médecins ne me le demanderont pas… Et j’en discute avec eux tous les jours.« 

Si les médecins me disent d’arrêter à 30 ou 32 ans, c’est comme ça

« Je leur ai toujours dit : ‘Jusqu’à ce que vous m’opériez et qu’il n’y ait pas d’autre solution, je continuerai les infiltrations, même si elles sont nocives pour le corps’. Même si ça ne me fait pas du bien physiquement, je continuerai tant que ça me permet de jouer. Ça fait partie de mon caractère. »

À 27 ans, Paula Badosa ne se fait plus d’illusions sur une longue carrière. Elle a compris que celle-ci s’arrêterait tôt malgré sa volonté ultime de pousser son corps jusqu’au bout.

« J’ai accepté le fait que je prendrai ma retraite jeune et que, le jour suivant, j’irai directement au bloc opératoire. J’en suis consciente depuis que j’ai commencé à avoir ces problèmes avec mon dos. Le tennis me donne beaucoup chaque jour. S’ils me disent d’arrêter à 30 ou 32 ans, c’est comme ça. Mais si je peux supporter tout cela d’une façon ou d’une autre, alors j’essaierai. »

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