Djokovic après son titre à Genève : « Je n’aurai pas de problème pour les matches en 5 sets »
Après avoir remporté le 100e titre de sa carrière, le Serbe se tourne vers Roland-Garros non sans ambition.

À Genève, Novak Djokovic était venu pour reprendre de la confiance sur terre battue, lui qui n’avait gagné aucun match sur cette surface en 2025. Le Serbe a fait beaucoup mieux que ça : il en a remporté quatre de suite pour rafler le 100e titre de sa carrière, qu’il attendait depuis son sacre aux Jeux Olympiques l’an dernier.
Avant Roland-Garros, qu’il met systématiquement tout en haut de sa hiérarchie des priorités, comme les trois autres tournois du Grand Chelem, Djokovic a signé un coup qui va lui remettre dans la tête qu’il est capable de faire de grandes choses à Paris.
« Je sens que j’ai vraiment bien joué cette semaine« , a confié le Serbe après sa finale remportée face à Hubert Hurkacz, dans des propos relayés par L’Équipe. « C’était une bonne décision de venir ici. J’ai joué quatre matches, c’est parfait pour Roland. Physiquement, je me sens bien. Je n’aurai pas de problème pour les matches en 5 sets. »
« Aujourd’hui (samedi), c’était un match difficile, avec des conditions qui avantageaient le service et un joueur comme Hurkacz qui en a un monstrueux. C’est difficile, avec la pression que tu sens sur ton jeu de service. Elle était là, très haute du premier au dernier point. J’étais trop passif, mais dans les moments importants et les rallyes, j’ai bien fait les choses. Il y a beaucoup de choses positives que je peux amener à Paris. »
Djokovic présent pour l’hommage de Nadal
Après avoir sauvé son centenaire de titres et avant d’entrer en lice Porte d’Auteuil face à Mackenzie McDonald (99e mondial), Novak Djokovic a confirmé sa présence à l’hommage organisé à Rafael Nadal ce dimanche 25 mai, sur le court Philippe Chatrier. Le joueur de 38 ans tenait vraiment à y participer.
« Ça va être un moment émotionnel pour tous. Federer et Murray seront là. Ça sera un grand moment ! », s’est réjoui le principal intéressé. « Quand Roger et Andy sont partis, une bonne partie de moi comme joueur de tennis est partie aussi. Et plus encore quand Rafa, mon plus grand rival, a pris sa retraite. Ça a été un challenge pour moi de retrouver la motivation. J’ai senti une sensation que je n’avais jamais sentie avant, un peu genre : « Qu’est-ce que je fais maintenant ? » Mais c’était plus sur le court. À l’extérieur, j’étais moins dérangé. »

Avant de conclure : « Mais il s’est passé 6 mois et ça va mieux. » Un Djokovic motivé en Grand Chelem reste toujours l’un des joueurs les plus dangereux du tableau.