« Hors Majeurs, il y a peu de tournois qui m’inspirent encore », confie Djokovic à Indian Wells

Novak Djokovic cherche des raisons de se lever le matin pour aller jouer quand il n’y a pas de tournoi du Grand Chelem en vue. Cela tombe bien pour le « Sunshine Double », Indian Wells et Miami figurent sur sa liste de bonnes raisons pour reprendre la raquette. « Franchement, hors Majeurs, il y a peu de tournois qui m’inspirent encore quand je me lève le matin en me demandant où j’ai envie de bien faire. Indian Wells et Miami sont sans aucun doute dans le haut de cette liste », a ainsi confié Djokovic lors de sa conférence de presse d’avant tournoi.

Battue en quarts à Brisbane, en demi-finales à Melbourne et d’entrée à Doha pour son retour de blessure, le Serbe s’est voulu rassurant avant de lancer son tournoi face à Botic Van De Zandschulp, tombeur de Nick Kyrgios. Physiquement, tout va bien. « Je me sens vraiment bien et j’ai hâte de rejouer le Sunshine Double, surtout que cela fait quelques années que je n’y ai pas brillé, sans doute depuis 2016 ou 2017. Depuis j’ai eu du mal à y trouver mon jeu. Je ne rajeunis pas non plus, je le sais bien, mais je suis quand même impatient d’essayer d’aller loin ici. J’ai fait ce qu’il fallait lors de ma préparation, j’ai bien joué ces derniers jours donc on verra bien jusqu’où je peux aller. »

Lisez aussi

Indian Wells : Djokovic avec Alcaraz, duel possible dès les quarts de finale

Tennis Majors

Andy continue de dire oui

La grande question côté Djokovic après l’Open d’Australie était de savoir si Andy Murray allait accepter de continuer l’aventure de coach avec lui. Apparemment, l’Ecossais a quand même pris son temps avant de signer, comme l’explique le Djoker. « Personnellement, je voulais continuer et je lui ai dit le jour où mon tournoi s’est terminé. Mais il a eu besoin d’un peu de temps avant de me répondre afin de faire le point sur notre association, parler à son équipe, à sa famille et décider de son niveau d’implication et des déplacements qu’il pouvait effectuer. Je suis ravi qu’il ait accepté de poursuivre l’aventure pour Indian Wells, Miami et la majeure partie de la saison sur terre battue. On discutera après Miami évidemment mais le pan reste d’aller jusqu’à Roland-Garros et j’espère Wimbledon. »

Djokovic ne cache pas qu’il apprécie avoir son ancien rival à ses côtés, même s’ils attendent encore leur premier titre. La demi-finale de l’Open d’Australie fut déjà un grand succès mais le seul résultat qui compte pour Djokovic et Murray – et le seul qui servira de juge de paix à leur collaboration – c’est une victoire en Grand Chelem.

Djoko croit en Fonseca

« J’apprécie vraiment notre relation. Je sens qu’on en est encore à apprendre à se connaître dans cette configuration qui reste différente des vingt-cinq autres années vécues ensemble. C’est un nouveau rôle pour lui et il essaie de trouver comment y exceller. J’essaie vraiment de faire des efforts pour communiquer, sur et hors du court, afin qu’on se comprenne de mieux en mieux. On a vécu un super tournoi en Australie. J’aime la façon dont j’ai joué, vraiment. J’ai juste manqué de chance à la fin. Mais dans le jeu, c’était sans doute mon meilleur depuis les Jeux Olympiques et j’en donne tout le crédit au travail effectué avec Andy. »

Interrogé sur la dernière pépite du tennis mondial, Joao Fonseca, Djokovic en grand fan de Guga, a évidemment souhaité le meilleur au jeune Brésilien. « Il a l’air d’avoir la même discipline que ce qu’on a vu avec Alcaraz. Il a le potentiel pour devenir une superstar dans ce sport, aucun doute là-dessius. Ce serait formidable pour le tennis d’avoir de nouveau un Brésilien à ce niveau pour la première fois depuis Gustavo Kuerten qui a été l’idole de tant d’enfants, en plus d’un gars extraordinaire et d’un grand champion. »

Lisez aussi

« Alcaraz et Sinner se sont construits en ayant pour objectif de battre Nadal et Djokovic » – Piatti, coach à succès, nous fait part de ses réflexions sur le jeu et son travail

Tennis Majors