Miami Open : Gaston, c’est bon !

Après un début de saison un peu dans l’ombre, Hugo Gaston est en train de retrouver de belles couleurs à Miami où il s’est offert ce vendredi une très belle victoire face à John Isner (7-6, 6-4 en 1h34à, vainqueur en 2018.

@Antoine Couvercelle / Panoramic

Avec Hugo Gaston, décidément, la lumière peut venir de n’importe où, la plupart du temps au moment où l’on s’y attend le moins. Le Français, vainqueur en tout et pour tout d’un seul match sur le circuit principal depuis le début de la saison avant le Masters 1 000 de Miami, figurera au troisième tour après un superbe succès sur John Isner (N.20), 7-6(5), 6-4 en 1h34, ce vendredi.

Vainqueur au premier tour du jeune Emilio Nava, titulaire d’une invitation, Gaston devait cette fois faire face à un autre Américain d’un tout autre calibre en la personne d’Isner, vainqueur à Miami en 2018 – il était d’ailleurs, avant le succès de Taylor Fritz à Indian Wells, le dernier joueur US vainqueur en Masters 1 000 – et finaliste en 2019.

Et maintenant, le choc face à Norrie

Mais, face à un adversaire auquel il rendait 35 centimètres, Gaston ne s’est pas laissé impressionner. Il a su faire le dos rond face au déluge d’aces qui s’est abattu sur lui (22) et à la pression constante mise par Isner tout au long du premier set. Un premier set que le Toulousain a “arraché” un peu contre le cours du jeu, sauvant un total de cinq balles de break et une balle de set à 6-5 (sur son service), avant de chiper le jeu décisif dans lequel il était mené quatre points à un.

Mis en confiance, le Français, qui n’a commis que six petites fautes directes en tout (soit quatre fois moins qu’un Isner assez emprunté), a en revanche pris l’ascendant dans le deuxième set qu’il a fini par conclure – et le match avec – sur un break tombé à point nommé, conclu d’un retour gagnant.

Gaston, qui avait déjà passé un tour l’an passé à Miami, retrouvera désormais Cameron Norrie, tombeur de son compatriote Jack Draper. Un tout autre profil pour un tout autre défi. Mais quand Gaston est lancé, sait-on jamais…

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