“Le 15 mai, c’est le 15 mai” : Benoît Paire remonté contre l’attribution des wild-cards pour Roland-Garros

La FFT a communiqué hier les quatre bénéficiaires de l’opération “Destination Roland-Garros”, récompensant les Français les mieux classés à la Race. Benoît Paire, qui ne figure pas parmi les bénéficiaires, conteste cette décision … qui aurait dû être rendue le 15 mai. Explications.

Benoît Paire / Roland-Garros © Michael Baucher / Panoramic Benoît Paire / Roland-Garros © Michael Baucher / Panoramic

Elles n’étaient pas attendues si tôt, mais la FFT a annoncé dès ce mardi les quatre wild-cards de l’opération “Destination Roland-Garros”, qui permet l’attribution au mérite de ces invitations pour les joueurs et joueuses français les mieux placés aux classements Race, la “Race internationale” et la “Race France” (basé sur les points obtenus sur un certain nombre de tournois français).

A date, Jessika Ponchet et Arthur Fils sont les leaders à la “Race France” (Ponchet est en réalité deuxième derrière Oceane Dodin, mais cette dernière était déjà dans le “cut” pour le tableau final grâce à son classement WTA du 17 avril dernier). Clara Burel et Hugo Gaston, eux, sont les mieux positionnés à la “Race internationale”. Tous les quatre ont ainsi bénéficié du précieux ticket pour le tableau principal de Roland-Garros.

Or, selon le règlement initialement en vigueur, cette décision n’aurait pas dû être rendue le 8 mai mais plutôt la semaine prochaine, le 15. Dans un entretien accordé à L’Équipe, Benoît Paire (actuellement 116e à la Race internationale, et virtuellement 113e après s’être qualifié pour les quarts de finale du Challenger de Francavilla, en Italie), ne cachait pas son incompréhension : “Le règlement dit que c’est le 15 mai. On ne peut pas revenir en arrière. J’espère que c’est une erreur de la FFT et qu’ils vont la rectifier.”

Paire : La Race, c’est du live, ça change tout le temps

L’Avignonnais a en effet encore la possibilité de devancer son compatriote Hugo Gaston (105e à la Race) la semaine prochaine. Il doit atteindre la finale du Challenger de Francavilla, en Italie, tout en espérant un faux-pas de son compatriote, qui participe de son côté au Challenger de Mauthausen.

Loin d’être fait, mais c’est surtout sur le principe que Paire ne décolère pas : “Je ne dis pas que je vais gagner le tournoi, mais tant que ce n’est pas officiel, je ne comprends pas pourquoi ils annoncent ça alors qu’il y a encore cette semaine pour gagner des points. Le 15 mai, c’est le 15 mai. La Race, c’est du live qui change tout le temps.”

De son côté, dans le communiqué d’annonce d’attribution des wild-cards, la FFT justifiait son choix : “Le classement initialement prévu pour l’attribution des wild-cards de la Race internationale était celui du 15 mai, mais il a finalement été avancé au 8 puisque le tournoi de Rome ne s’achèvera que le 21.”

Ce à quoi Benoît Paire lui a rétorqué, à juste titre, que le classement Race était actualisé quotidiennement, à l’inverse du classement technique. L’imbroglio n’est donc peut-être pas terminé.

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