Rafael Nadal, le grand frère : ce qu’il pense (vraiment) d’Alcaraz
Alors que Nadal s’apprête à faire ses adieux à Roland-Garros, Alcaraz incarne déjà l’avenir du tennis espagnol. Avec bienveillance, le maître passe le flambeau à son digne successeur.

À quelques jours de Roland-Garros 2025, Rafael Nadal fera une ultime apparition sur la terre battue parisienne. Vingt ans après son premier triomphe, la légende espagnole s’apprête à faire vibrer une dernière fois le public français dans un hommage exceptionnel sur le court Philippe-Chatrier qui aura lieu dimanche 25 mai.
Mais dans le cœur des fans, un autre Espagnol commence à s’imposer. Carlos Alcaraz, 22 ans, incarne déjà l’avenir du tennis mondial. Rapide, explosif, instinctif… il évoque irrésistiblement les débuts de Nadal. Et en France, le jeune prodige est devenu le nouveau chouchou du public de Roland-Garros. Pour certains il est devenu « le nouveau Rafa ». Un statut flatteur, mais aussi lourd à porter.
Dans un entretien accordé au journal L’Équipe, Rafael Nadal est revenu sans détour sur sa relation avec Alcaraz, et sur la pression que subit son jeune compatriote. Avec des mots sincères, parfois touchants, souvent protecteurs, le Majorquin s’est mué en grand frère, prenant la défense de Carlos face aux critiques récentes, notamment celles suscitées par le documentaire « A mi manera » diffusé sur Netflix.
« Connaissant un peu Carlos, je pense que le documentaire ne reflète pas sa personnalité ni la façon dont il vit sa carrière. Il n’apparaît pas comme un joueur de tennis, qui s’entraîne, mais quelqu’un qui aime faire la fête, qui a besoin de ça, qui n’est pas très professionnel. Ce n’est pas vrai. »

« Carlos est un grand professionnel. C’est une personne qui travaille très dur pour amener son tennis et son physique au plus haut niveau. »
Il insiste aussi sur une vérité essentielle : il n’existe pas une seule façon de réussir, et nul n’est obligé de se mettre en danger physiquement ou mentalement pour y parvenir.
« Après, vous me demandez s’il est nécessaire de pousser son corps et son esprit à la limite pour être un champion ? Personne ne t’oblige à rien. C’est toi qui décides ce que tu veux faire, la limite jusqu’à laquelle tu veux aller. » Alors que Nadal s’apprête à faire ses adieux à Roland-Garros, Alcaraz incarne déjà l’avenir du tennis espagnol. Avec bienveillance, le maître passe le flambeau à son digne successeur.




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