Une solution face au calendrier chargé du circuit ? « Se rappeler ce qu’on ressentait quand on était enfant et qu’on jouait juste pour le plaisir »
Iga Swiatek est en huitième de finale de Roland-Garros après sa victoire face à Jaqueline Cristian ce vendredi.

Dans un couple, il faut savoir maintenir la flamme pour durer, c’est pareil entre un joueur de tennis et la petite balle jaune. « Ce sport qui rend fou » est le titre du livre de Gilles Simon, paru en octobre 2020, et le Français a visé juste. Cette semaine, en conférence de presse, plusieurs joueurs ont évoqué leur lassitude mentale avec un circuit surchargé qui se termine fin novembre et qui reprend fin décembre.
C’est le cas d’Alex de Minaur, neuvième joueur mondial, qui a expliqué être fatigué mentalement après avoir eu très peu de repos entre la saison 2024 et 2025. La question a donc été posée à Iga Swiatek en conférence de presse après son succès au troisième tour de Roland-Garros. Comment maintenir cette flamme et cette motivation toute l’année ?
« Je pense que si nous avions moins de tournois, ce serait beaucoup plus amusant pour nous. » a d’abord déclaré la Polonaise, mettant ensuite elle aussi en avant le problème du calendrier. « Mais le tennis est un sport assez épuisant à cause du calendrier que nous avons. Donc, ce n’est pas facile de garder ça amusant. »
« Mais, honnêtement, j’adore travailler sur des choses, et j’adore m’entraîner. Par exemple, m’entraîner, c’est toujours un plaisir pour moi. C’est moins amusant quand, évidemment, on ressent de la pression et des attentes sur le court lors des matchs. Là, on a l’impression de ne pas pouvoir vraiment jouer son jeu. »

Je pense que Carlos est un super exemple de comment rendre ça amusant
Pour Iga Swiatek, une des clés est de prendre exemple sur Carlos Alcaraz. Sur et en dehors du court, il est vrai que le joueur espagnol marque les esprits en arborant toujours un grand sourire, qu’il gagne ou qu’il perde. Il aime jouer au tennis, il prend du plaisir et cela se ressent dans ses performances sur le terrain.
« Je pense que Carlos est un super exemple de comment rendre ça amusant. Parfois, il faut un peu se forcer. Il a aussi un jeu qui s’y prête bien. Tout le monde n’a pas cette finesse pour réussir des coups aussi incroyables. Mais je pense aussi que, oui, quand je joue bien et que la balle m’écoute, qu’elle va là où je veux, c’est super fun. C’est pour ça qu’on travaille, pour ressentir ce genre de sensations. »
Iga Swiatek a également terminé en pointant un élément interessant mais pas toujours facile à garder en tête : » C’est bien de se rappeler ce qu’on ressentait quand on était enfant et qu’on jouait juste pour le plaisir. »
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