Novak Djokovic fustige “l’incohérence” de la bulle à l’US Open

Novak Djokovic, N.1 mondial, a exprimé, après son huitième de finale, sa colère concernant la gestion de la crise sanitaire et les cas de Benoît Paire et Guido Pella.

Facile vainqueur de Jan-Lennard Struff au 3e tour de l’US Open (6-3 6-3 6-1), Novak Djokovic s’est employé avec beaucoup plus d’énergie pour s’opposer à la façon dont les tests positifs sont appréhendés à l’US Open, au cours de sa conférence de presse.

Je ne suis pas satisfait de la façon dont le cas des Français a été géré, a-t-il commenté. Tout comme je ne suis pas satisfait de ce qui est arrivé à Dellien et Pella qui n’ont pas pu participer au tournoi (de Cincinnati, la semaine dernière) et ont dû rester dans leur chambre. C’est la même chose pour les Français. Apparemment, Benoît (Paire) était positif. Mais on ne sait même pas si c’était un faux positif car quelques jours plus tard, il était négatif. Or nous avons vu récemment qu’il y avait de nombreux cas de faux positifs, et pas seulement dans le sport. Rien n’a été éclairci dans le cas de Benoît. Or il est en quarantaine, forfait pour le tournoi, mais ceux qui ont été en contact avec lui ont eu le droit de jouer (Mannarino et Mladenovic, ndlr). Dans la même situation, Pella et Dellien n’ont pas été autorisés à jouer. C’est une situation similaire. Il y a trop d’incohérences dans tout ça.

De “bulle”, il n’y en a d’ailleurs pas réellement veut croire Djokovic, comme l’avait relevé Paire lui-même :

“Ici, dans le deuxième hôtel, il y a eu des cérémonies de mariage, des clients lambda et la moitié de l’hôtel ouvert au public. En quoi est-ce une bulle ? Il faudra tirer de tout ça les bons enseignements. Pour ce que j’en sais, nous devrions reconduire l’expérience de la bulle à Rome et à Roland-Garros. Mais il faudra faire différemment.”

Djokovic : “J’ai fait jouer mes contacts pour essayer de joindre le gouverneur de l’État de New York”

Au départ de sa conversation avec les journalistes, Djokovic avait indiqué qu’il avait essayé d’aider Adrian Mannarino, “cas contact” de Benoît Paire, et à ce titre interdit quelques instants par le gouverneur de New York, de jouer son troisième tour face à Alexander Zverev.

“J’étais au courant de ce qui se passait pour Adrian Mannarino, a dit Djokovic. J’étais en contact avec son coach pendant ce temps. J’ai essayé d’aider. J’ai parlé à l’ATP, j’ai essayé d’avoir des informations de la part du Tour Manager. J’ai fait jouer mes contacts pour essayer de joindre le gouverneur de l’État de New York. J’avais compris qu’il était le seul qui pouvait prendre la décision d’autoriser Mannarino à entrer sur le court.”

Djokovic n’était pas en mesure de confirmer si Mannarino avait pu jouer grâce à une décision unilatérale de l’ATP et l’USTA, ou à une intervention de l’État fédéral américain.

“À la fin, pour être honnête, je ne sais pas ce qui s’est réellement passé. On m’a dit qu’Adrian pouvait jouer. Mais ces décisions n’appartiennent pas à l’ATP, à l’USTA ou la WTA, elles appartiennent au Département de la Santé de l’État de New York.”

Samedi, aucune information susceptible d’alléger le régime de confinement des contacts de Gasquet, Barrère, Roger-Vasselin, Flipkens et Bonaventure n’était arrivée.

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