« C’est un rêve d’enfant qui se réalise » Cobolli sur son exploit en Grand Chelem

L’Italien s’est qualifié pour son tout premier quart de finale en Grand Chelem, où il affrontera le maître des lieux, Novak Djokovic, 24 fois titré en Majeur.

Flavio Cobolli, Wimbledon 2025 Flavio Cobolli, Wimbledon 2025 © Gepa / Psnewz

Avant cette édition 2025 de Wimbledon, Flavio Cobolli n’avait encore jamais dépassé les huitièmes de finale dans un tournoi du Grand Chelem. Il a franchi ce cap la semaine dernière, et est allé encore plus loin ce lundi en se qualifiant pour son tout premier quart de finale en Grand Chelem. Et il l’a fait à Wimbledon, le plus ancien et le plus prestigieux tournoi du circuit.

Cobolli a eu besoin de quatre sets pour venir à bout de Marin Cilic, ancien finaliste sur le gazon londonien (6-4, 6-4, 6-7, 7-6), et réaliser un rêve qu’il porte en lui depuis l’enfance.

« C’est quelque chose dont je rêve depuis que je suis jeune, depuis que j’ai commencé à jouer au tennis. Tous les membres de ma famille, de mon équipe, m’ont toujours dit que j’étais né pour jouer ce genre de match, parce qu’ils me voyaient très électrique sur le court. Ils m’ont toujours dit que je vivais pour ce type de rencontre, » a déclaré Cobolli à la presse après sa victoire lundi.

« Et je pense que c’est vrai, parce que j’adore jouer contre les grands joueurs, contre les légendes de notre sport. J’aime être sur ce genre de scène, dans ce genre de tournoi. J’aime vraiment jouer ici à Wimbledon. J’adore jouer sur gazon. Là, je suis très ému, parce que c’est un jour que je n’oublierai jamais, c’est sûr. J’ai très bien joué aujourd’hui. Je suis très fier de moi, de mon attitude sur le court. Je pense que j’ai cru à la victoire dès le premier point. Je suis vraiment, vraiment heureux. »

Ils m’ont toujours laissé libre depuis que je suis petit. Ils m’ont aidé à grandir comme ça.

À 23 ans, l’Italien a tenu à remercier sa famille, et tout particulièrement son père, qui est aussi son entraîneur, pour l’avoir accompagné jusqu’à ce moment.

« Ils m’ont toujours laissé libre depuis que je suis petit. Ils m’ont aidé à grandir comme ça. Donc je pense qu’ils sont très importants pour moi. Mon père est aussi mon coach. C’est différent de la majorité des joueurs. Mais maintenant, on voit que beaucoup – comme Zverev, ou d’autres – ont aussi leur père comme entraîneur. Je pense que ça m’aide beaucoup. C’est sûr que c’est difficile, mais avoir mon père ou ma famille ici, c’est quelque chose de spécial », a ajouté le 24e joueur mondial.

Prochaine étape pour Cobolli : un immense défi face à Novak Djokovic, septuple vainqueur à Wimbledon et tête de série n°6. Ce sera de loin le plus grand court sur lequel il ait jamais joué. Mais pas question de se laisser submerger.

« Ce sera sans doute une journée que je n’oublierai jamais, parce que j’ai toujours voulu jouer sur ce type de court. Je ne veux pas trop y penser. Je veux juste profiter du moment. Je veux apprécier le court, le public. Je veux rester positif, faire comme lors de mes quatre premiers tours. Je veux jouer mon jeu. Ne pas penser à mon adversaire, mais à moi-même. Je veux m’amuser sur chaque point que je joue sur une scène comme celle-là », a-t-il conclu.

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