Arthur Fils en veut beaucoup plus à Miami : « Ce n’est qu’un quart… »

Arthur Fils, mal au dos ou pas, ne pense pas aux quarts de finale mais à aller au bout. Il affrontera Jakub Mensik jeudi pour une place dans le dernier carré.

Arthur Fils, Miami 2025 (Julien Nouet / Tennis Majors)

Carole Bouchard

27 mars 2025

Arthur Fils jouera, jeudi face au Tchèque Jakub Mensik, son deuxième quart de finale de suite en Masters 1000 après Indian Wells. Si le thriller remporté au troisième tour face à Frances Tiafoe a laissé des traces, surtout au niveau du dos, le Français a tout de même trouvé des ressources impressionnantes pour se défaire d’Alexander Zverev en huitièmes.

« Affronter les meilleurs joueurs du monde est toujours une très bonne chose car c’est là qu’on doit être à son meilleur niveau. Et puis jouer dans les grands stades, c’est ce que j’aime. Pour le moment, je me débrouille plutôt bien », a confié Fils à la presse après la rencontre. Pour espérer voir le dernier carré, il faudra déjà bien récupérer.

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« J’ai eu mal au dos mais ça m’arrive de temps en temps depuis que je suis jeune. Ce n’est pas très grave mais il faut que le kiné vienne pour détendre », a révélé Fils à L’Equipe après avoir expliqué qu’il a quelques pépins physiques depuis son match face à Tiafoe. « Il va falloir que j’aille faire ma récup’ avec le kiné, un peu de mobilisation. Ensuite ça va être important de bien manger et passer une bonne nuit de sommeil parce qu’on rejoue assez tôt (ndlr: 13h à Miami, 18h en France).

« Il joue très bien, n’a quasiment rien à perdre et il sera frais physiquement« , Fils sur mensik

Mensik, 19 ans, ne sera pas un adversaire facile à manoeuvrer et Fils le sait bien : « Il joue très bien, n’a quasiment rien à perdre et il sera frais physiquement donc ce sera un match très dur. Il va falloir que je parle à mon coach et qu’on mette en place un plan tactique« , a poursuivi Fils en conférence de presse.

S’il est logiquement satisfait de son parcours dans le Sunshine Double, Arthur Fils continue d’afficher ses ambitions. Il n’est pas sur le circuit pour faire des quarts de finale. « On se dit toujours que c’est bien mais ça ne veut pas dire grand-chose. Ce n’est qu’un quart, ce qu’on veut c’est faire des demies, des finales, gagner des titres, pas faire quart-de-finale toutes les semaines. » Voilà, c’est dit.