De Minaur : “L’une de mes meilleures semaines sur le circuit”

Alex de Minaur était forcément très fier de la défense de son titre à l’ATP 500 d’Acapulco. L’Australien entend garder les pieds sur terre même si forcément son ambition ne cesse de grandir.

Alex de Minaur, Open d’Australie 2024 (Icon SMI / Panoramic)

Carole Bouchard

3 mars 2024

En deuxième semaine à Melbourne, en finale à Rotterdam et sacré pour la deuxième année de suite à l’ATP 500 d’Acapulco, Alex de Minaur confirme qu’il sera encore cette saison souvent en embuscade pour les grands titres. L’Australien n’est pas le plus flashy du Top 10 mais son tennis solide et efficace fait des merveilles avec une éthique de travail et un état d’esprit impeccables. De Minaur ne chasse pas la lune mais sur un malentendu il est volontaire pour la décrocher.

A Acapulco, il a ainsi dominé le Norvégien Casper Ruud en finale, pour ponctuer une semaine sans faute.

“C’était un peu la même chose que l’an passé : j’ai commencé la semaine sans forcément me sentir très à l’aise sur le court mais je me suis amélioré petit à petit. J’ai réussi à hausser mon niveau de jeu et aussi à jouer le meilleur match de ma semaine en finale. Je suis très heureux de défendre un titre pour la première fois. Je ne me suis pas mis trop de pression, j’ai pris match par match et j’ai tout donné. C’est l’une de mes meilleures semaines sur le circuit.”

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De Minaur, qui ne croit qu’au travail, continue de gagner en confiance en voyant que ça paie. “Je suis très fier de tout le travail accompli par mon équipe, alors que beaucoup ne pensaient pas qu’on irait si loin, et de mes résultats cette année. En finale, on a pu voir que mon style de jeu agressif m’aidait désormais à gagner beaucoup de matches.” C’est en effet là que se trouve la plus grande différence avec le jeu de ses débuts : le métronome De Minaur a compris que pour aller jouer dans la cour des très grands, il allait falloir savoir lâcher les chevaux de temps en temps. Egalement pour s’économiser.

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L’Australien de 25 ans, 9e joueur mondial, n’en est pas pour autant à déjà se voir n°1 mondial et/ou vainqueur en Grand Chelem. Le réalisme, c’est aussi sa force. “Mon plus grand rêve est d’atteindre tout mon potentiel, pas de me mettre des objectifs, juste de me lever le matin en rêvant des progrès à accomplir. Je veux pouvoir finir ma carrière en me disant que j’ai fait de mon mieux, sans aucune impression que j’aurais pu faire plus.”

De Minaur n’espère ainsi qu’une chose des Masters 1000 d’Indian Wells et Miami : gagner au moins un match. “Je veux juste faire un peu mieux que l’an dernier où je n’ai pas gagné un match. Je veux continue de me battre et de progresser car je suis vraiment sur la bonne voie.”