“Lorsque ma fille pourra voyager, ce sera mieux pour moi et je pourrais jouer aussi longtemps que je le veux” : Monfils espère jouer jusqu’à 40 ans

Gaël Monfils vient de fêter ses 37 ans mais ne compte pas ranger les raquettes de si tôt. Le Français espère jouer jusqu’à ses 40 ans.

Gael Monfils at the 2023 US Open / Zuma – Panoramic

Haresh Ramchandani

5 septembre 2023

Gaël Monfils a confirmé que les Jeux olympiques de Paris étaient un objectif majeur pour lui mais a également déclaré qu’il aimerait jouer encore un petit peu plus longtemps, surtout si sa fille, Skaï, peut prendre la route avec lui.

Monfils, qui a fêté ses 37 ans le 1er septembre, a traversé une période difficile au cours des deux dernières saisons, une blessure au pied puis au poignet l’ayant empêché de jouer pendant la majeure partie de cette période.

“Quoi qu’il arrive, je veux jouer jusqu’aux Jeux olympiques de 2024 et après cela, mon vrai but serait de jouer jusqu’à 40 piges. Être compétitif jusqu’à 40 piges”, a déclaré Monfils lors d’un entretien avec son compatriote Benoît Paire à l’occasion d’un événement organisé par l’UTS. L’entretien intégral sera d’ailleurs publié ce mardi 5 septembre.

Monfils : “Ma blessure au pied de l’année dernière m’a un petit peu calmé”

Gaël Monfils et Elina Svitolina - Paris 2021 — Gaël Monfils et Elina Svitolina – Paris 2021 © Lionel Urman / Panoramic

Le Français s’est incliné la semaine dernière au deuxième tour de l’US Open face à Andrey Rublev. Monfils et sa femme, Elina Svitolina, ont tous deux participé à l’US Open sans la présence de leur fille Skaï et le Français a admis qu’il serait plus facile pour lui de jouer plus longtemps si sa fille voyageait avec lui une fois qu’elle sera un peu plus âgée.

“J’avais envie (de jouer jusqu’à tard) après tu vois, j’ai deux choses qui ont changé un petit peu, l’arrivée de ma fille. Et après je me suis blessé au pied. Cela m’a vachement calmé, tu vois. Parce qu’il faut tout refaire, il faut revenir et j’étais en train de revenir quand je me suis refait mal (au poignet). À l’arrivée, c’est con mais j’ai vécu des moments privilégiés que je ne m’attendais pas à avoir à ce moment-là. Je me suis dit ‘putain, finalement je suis pas mal, j’ai envie de faire d’autres choses forcément après le tennis. Mais après tu vois quand tu es dedans dedans (la vie sur le circuit), tu ne ressens pas vraiment les efforts. Lorsque tu t’arrêtes un peu trop longtemps, les efforts sont plus dures. Mentalement… Très dur. Vous savez, ma fille… C’est les meilleurs moments en ce moment. J’ai l’impression lorsqu’elle sera un peu plus âgée et qu’elle pourra voyager, ce sera mieux pour moi et je pourrais jouer aussi longtemps que je le veux.”