Medvedev : “Avant Rotterdam, je doutais tellement…”

Daniil Medvedev a réussi à remettre son jeu et sa confiance dans le droit chemin.

Medvedev avec le trophée à Dubaï en 2023 (AI _ Reuters _ Panoramic) Medvedev avec le trophée à Dubaï en 2023 (AI _ Reuters _ Panoramic)

“Quand tu ne gagnes pas de tournois, tu commences à douter, peu importe ce qui peut se passer à l’entraînement. Alors je doutais beaucoup. Mais maintenant tout va mieux.” Daniil Medvedev après l’Open d’Australie avait deux options : continuer à broyer du noir et voir ses ambitions s’envoler ou bien se révolter. Il a choisi la deuxième et le voilà désormais avec trois titres de suite conquis et quatorze victoires consécutives. Entre le doute et la confiance, il n’y a souvent pas grand-chose à ce niveau du jeu.

“Après l’Open d’Australie, c’était très difficile. Je n’allais pas bien du tout. Avant Rotterdam, je doutais tellement… Mais j’ai réussi à retrouver un peu de confiance et à construire là-dessus. Ce qui m’arrive désormais est assez unique car je ne pense pas avoir jamais gagné trois tournois de suite : j’ai disputé six finales de suite une fois, j’en ai gagné trois mais seulement deux de suite. Mais c’est extraordinaire. En même temps je sais que si je perds tôt à Indian Wells, je vais probablement perdre toute ma confiance d’un coup. Le tennis est parfois comme ça.”

Avec son jeu si atypique, Medvedev ne peut pas se permettre de se faire des noeuds au cerveau. C’est lui qui doit faire déjouer l’adversaire, lui qui doit rentrer dans les têtes. Et pour assumer de jouer si loin de sa ligne, pour sortir les premières balles en mode fusées aux meilleurs moments, pour décocher ces coups de contre dont lui seul à le secret et surtout faire à chaque fois le meilleur choix : il doit avoir une foi en lui inébranlable.

Sinon, son jeu peut s’effondrer comme un château de cartes. “J’ai très bien joué tactiquement sur cette finale. J’ai mis suffisamment de pression pour le breaker et je sentais au début du deuxième set que je jouais de mieux en mieux. Quand on bat un joueur comme Andrey 6-2, 6-2, on doit être satisfait. Battre Novak et Andrey sur ces scores-là et avec une telle confiance, c’est extraordinaire. Si je peux continuer comme ça, alors de grandes choses m’attendent.”

Est-ce que la pression du favori va venir remplacer le doute du cador qui ne gagnait plus ? Medvedev ne pense pas. “Il n’y a absolument pas de pression. Pas de pression autre que celle qu’on se met tous évidemment. On veut tous gagner alors il y a toujours de la pression, mais je ne vais pas m’en mettre plus parce que je viens de gagner tous ces tournois. C’est juste génial d’avoir retrouvé le chemin de la victoire.”

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