Fed Cup / Mladenovic : « A moi de grappiller les points »

Juste avant leur demi finale de Fed Cup face aux Etats-Unis, les joueuses françaises Kristina Mladenovic et Pauline Parmentier se sont confiées dans les colonnes de L’Equipe.

Les joueuses de tennis françaises vont affronter les Etats-Unis ce week-end en demi-finale de Fed Cup. Un gros rendez-vous pour les protégées de Yannick Noah, notamment Pauline Parmentier et Kristina Mladenovic qui vont disputer les deux premiers simples. Pour cette dernière, sa blessure au dos n’est pas encore totalement rétablie mais ça devrait aller : « Pour être honnête, par rapport à mes problèmes au dos, ça tient mais ce n’est pas exactement comme je le voudrais. Mais je vais être à 100% ce week-end. On sait que nos trois adversaires jouent très bien. Il faut aussi s’adapter aux conditions, ce n’est pas si simple. Nous, on s’était préparées, peu importe l’adversaire, surtout entre Coco Vandeweghe et Madison Keys, c’est assez similaire au niveau puissance et style de jeu, ce n’est pas comme si on passait d’une Errani à Coco. Ce n’est pas une énorme surprise, elles sont fortes quoi qu’il arrive. Ce sera à moi de grappiller les points. Ce week-end, personne ne va aller chercher les winners. »

Parmentier : « J’ai juste envie de savourer »

Toujours dans les colonnes de L’Equipe, Pauline Parmentier est, elle, revenue sur la pression qui l’entourait auparavant et qu’elle ne ressent plus maintenant avant un gros rendez-vous : « Avec Stephens on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Elle peut avoir très envie de jouer ou un peu moins envie. Sur une Fed Cup, j’imagine qu’elle aura envie, j’espère pour elle, enfin pas trop. De mon côté, il y a un truc qui est différent par rapport à Mouilleron. Je jouais peut-être bien à l’entraînement mais je ne le sentais pas au fond de moi. Je n’étais pas hyper sereine. Là je suis passée sur terre battue, je joue très bien et je sens que c’est en place. Je n’ai aussi rien à perdre sur un week-end comme ça. Mes trois mois un peu galères me font dire que je suis en fin de carrière et qu’il faut y aller. Je ne veux pas finir frustrée. Les Grands Chelems et la Fed Cup sont des moments rares qui me tiennent énormément à cœur. C’est pour ça que je me mettais pas mal de pression sur ces gros rendez-vous. Là, j’ai juste envie de les savourer. »

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