Alcaraz révèle comment il a renversé la finale : « Quand j’étais moins bien, j’ai essayé de penser à Rafa »
Carlos Alcaraz a sauvé trois balles de match face à Jannik Sinner en finale de Roland-Garros.

Même à la retraite, l’aura de Rafael Nadal sera toujours présente dans le monde du tennis, encore plus à Roland-Garros, où il possède désormais sa propre plaque sur le court Philippe-Chatrier qui l’a sacré à 14 reprises, un record dans un même tournoi.
Mené deux sets à zéro ce dimanche en finale du Grand Chelem parisien, Carlos Alcaraz a dû puiser dans ses ressources physiques et mentales pour pouvoir s’en sortir en cinq manches, au bout de 5h29 de jeu, la finale la plus longue de l’histoire de Roland-Garros.
Le joueur espagnol a même sauvé trois balles de match, lorsqu’il était mené 5-3, 0-40 sur son service dans le quatrième acte. Interrogé sur ce retournement de situation au micro de France Télévisions après sa victoire, en se demandant si Rafael Nadal avait regardé cette finale depuis Majorque, Carlos Alcaraz a révélé qu’il avait pensé à son compatriote dans les moments les plus compliqués de son match.
« Rafael Nadal a été une grande source d’inspiration pour moi, une référence. Quand j’étais moins bien, je n’avais plus de force, j’ai essayé de penser à Rafa, à toutes les remontadas qu’il a faites. J’ai essayé de faire la même chose, de me battre jusqu’au dernier point. Rafa a toujours été mon idole, je veux faire la même chose que lui. »

Ne pas avoir peur de perdre
Carlos Alcaraz est donc passé à un point de la défaite face à Jannik Sinner ce dimanche en finale de Roland-Garros. Sur France Télévisions, le joueur de 22 ans a donné plus de détails sur ce qui lui est passé par la tête au moment de sauver ces trois balles de match dans le quatrième set. Il s’est battu jusqu’au bout en refusant la défaite, et a été récompensé par un deuxième sacre Porte d’Auteuil.
« Il fallait que je remporte ces trois points et voir après ce qui allait se passer. Il ne faut pas avoir peur de perdre dans ces moments-là, il faut y aller et être courageux. Ce n’est pas facile pour le joueur en face de gérer une fin de match ou de set après avoir manqué des balles de match donc je savais que c’était à mo avantage. »
En s’imposant en finale ce dimanche après 5h29 de jeu, Carlos Alcaraz a remporté son cinquième Grand Chelem à 22 ans et 34 jours, soit un seul jour de plus que Rafael Nadal lorsqu’il a lui aussi atteint cette marque à Wimbledon en 2008. Les deux hommes sont inséparables.