De Rome à Roland-Garros, les ajustements se poursuivent pour Sinner : « J’ai besoin de temps »

Jannik Sinner va débuter Roland-Garros face au Français Arthur Rinderknech lundi 26 mai.

Jannik Sinner, Rome 2025 Jannik Sinner, Rome 2025 – © Action Plus / Psnewz

La course contre la montre a débuté pour Jannik Sinner avant le début de Roland-Garros 2025. L’Italien, qui a repris la compétition il y a seulement quelques semaines lors du Masters 1000 de Rome après une suspension de trois mois, en en quête de repère et de sensation sur terre battue. Malgré sa finale en Italie, le numéro un mondial est conscient qu’il est encore loin de son meilleur niveau.

« À Rome, j’ai eu l’impression que les statistiques de ce tournoi étaient bonnes, mais que d’autres n’étaient pas à la hauteur de mes espérances. » a déclaré Sinner en conférence de presse ce vendredi, à l’occasion du média day à Roland-Garros. « Et c’est exactement ce que j’ai ressenti sur le court. Il y a donc une grande marge de progression. J’espère que nous sommes à temps pour apporter de petits changements. »

Si Jannik Sinner a impressionné par certaines séquences à Rome, comme lors de sa victoire expéditive face à Casper Ruud en quart de finale, il a également connu des gros trous d’air en demie contre Tommy Paul et dans le deuxième set de la finale face à Carlos Alcaraz. À Roland-Garros, en trois sets gagnant, il aura l’occasion de se servir des premiers tours pour continuer ses ajustements.

Sinner s’attend à une ambiance hostile

« Il n’y a pas de miracle, non ? J’ai besoin de temps. Les matches sont différents des séances d’entraînement. Mais oui, nous travaillons dur, nous essayons d’atteindre le niveau physique que j’aimerais, et comment j’aimerais me sentir sur le court. Bien sûr, il y a aussi la partie tennis qui est un peu différente. Mais, vous savez, le meilleur des cinq sera un excellent test pour moi, pour essayer de comprendre où j’en suis. Voyons comment mon corps va réagir. »

Accueilli comme un héros à Rome, l’ambiance ne sera en revanche pas la même pour Jannik Sinner à Paris. Surtout qu’il va débuter face à un joueur français, Arthur Rinderknech, dès le premier tour, avant de retrouver un autre Tricolore, Richard Gasquet ou Terence Atmane, au deuxième. Mais l’Italien est prêt mentalement pour mener bataille.

« Ce sera certainement différent. J’en suis conscient. Mais je ne pense pas qu’ils aient quelque chose contre moi, non ? C’est normal qu’ils soutiennent les joueurs qui viennent d’ici, qui sont locaux. C’est la même chose lorsque je joue contre un joueur américain à l’US Open. C’est donc normal. Vous savez, j’ai bénéficié d’une atmosphère extraordinaire à Rome parce que je suis italien. C’est normal que les joueurs qui jouent dans cette ville ou dans ce pays soient plus soutenus. Je le sais. L’année dernière, j’ai également joué contre des joueurs français ici. Je sais donc un peu à quoi m’attendre. »

People in this post

Your comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *