Alcaraz : “Je vais changer ce que j’ai mal fait”

Sèchement battu par Jannik Sinner en demi-finale de Pékin il y a deux jours, Carlos Alcaraz a déclaré vouloir corriger le tir à l’occasion du Masters 1 000 de Shanghai, où il affrontera Grégoire Barrere pour son entrée en lice. Avec toujours la place de numéro 1 dans le viseur.

Carlos Alcaraz - US Open 2023 Carlos Alcaraz – US Open 2023 © Chryslene Caillaud / Panoramic

C’est assez rare mais cela lui arrive encore parfois, comme un “reminder” de son jeune âge (20 ans) : Carlos Alcaraz avait de son propre aveu “perdu la tête” il y a deux jours dans le deuxième set de sa demi-finale du tournoi 500 de Pékin sèchement perdue face à Jannik Sinner (7-6, 6-1), futur vainqueur du tournoi. C’est donc avec l’esprit particulièrement revanchard que l’Espagnol débarque au Masters 1 000 de Shanghai, où il jouera pour la première fois et sera opposé pour son entrée en lice au Français Grégoire Barrère, samedi.

“J’ai beaucoup parlé avec Juan Carlos (NDLR : Ferrero, son coach, finaliste du Masters alors disputé à Shanghai en 2002, contre Lleyton Hewitt) sur la manière dont je devais m’améliorer par rapport à ce match”, a-t-il dévoilé ce jeudi en conférence de presse. “Depuis, je n’ai eu qu’une journée pour m’entraîner mais je pense que je serai prêt. Je vais changer ce que j’ai mal fait à Pékin.”

Avant tout chose, ma priorité est d’apprendre de mes échecs pour essayer d’être meilleur chaque jour.

Carlos Alcaraz

Avec une idée fixe toujours en tête, qu’il avoue spontanément chaque semaine : finir la saison numéro 1 mondial. A la Race, 580 points le sépare actuellement de Novak Djokovic, qu’il peut donc dépasser en cas d’accession en finale au Masters 1 000 chinois. Et donc prendre une bonne petit option en cas de titre. On en est encore loin, mais il y pense, et pas qu’en se rasant le matin.

“Je pense à cette place de numéro 1, et je crois être capable de la décrocher”, a-t-il martelé. “Pour moi, c’est clairement l’objectif de la fin de saison. Enfin, avant tout chose, ma priorité est d’apprendre de mes échecs pour essayer d’être meilleur chaque jour. C’est le plus important. Mais oui, évidemment, cette place de numéro 1 est dans mon esprit.”

C’est sans doute aussi avec cette idée en tête qu’il a, de manière distraite, jeté un œil mercredi à la finale du tournoi de Pékin remportée par son boureau, Jannik Sinner, aux dépens de Daniil Medvedev. Un résultat qui a étonné les statisticiens – Medvedev menait 6-0 dans ses face-à-face contre Sinner -, mais pas le Murcien.

“Honnêtement, je n’ai pas été surpris du tout”, a conclu ce dernier. “Je connais le potentiel de Jannik, il est l’un des meilleurs au monde et peut battre n’importe qui. Je n’ai pas été surpris, parce que j’avais pu constater que son niveau était incroyable. Je sais qu’il avait perdu six fois de suite contre Daniil mais parfois, justement, c’est ce qui vous pousse à devenir un meilleur joueur : étudier le jeu adverse et voir ce qu’on a fait de mal pour être meilleur la fois suivante.”

C’est exactement la philosophie qu’il compte bien suivre à Shanghai. Grégoire Barrère est prévenu, le reste de la concurrence aussi.

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