Alcaraz : « Le conseil que me donne le plus souvent Ferrero, c’est de sourire »

Interrogé à Miami sur sa relation particulière avec Juan Carlos Ferrero, Carlos Alcaraz a expliqué que les conseils prodigués par son entraîneur étaient souvent très basiques.

Carlos Alcaraz Juan Carlos Ferrero Indian Wells 2024 poignée de main © Antoine Couvercelle / Panoramic

C’est un point sur lequel Carlos Alcaraz doit parfois essuyer quelques critiques, venant de ceux lui reprochant une trop grande dépendance – tactique et émotionnelle – à son entraîneur Juan Carlos Ferrero, que l’on voit souvent très bavard depuis sa box pendant ses matches. Interrogé sur sa relation très spéciale avec l’ancien numéro 1 mondial, qui l’entraîne depuis ses 14 ans, l’Espagnol n’a pas caché qu’un simple mot de sa part, parfois, pouvait l’aider à inverser le cours d’un match très disputé.

« Ce qu’il me dit dépend aussi du déroulement du match, si je suis en souffrance, si j’ai des problèmes ou pas à résoudre », a-t-il expliqué à Miami – dans des propos relayés sur le site de l’ATP -, où « Carlitos » avait remporté son premier Masters 1 000 en 2022. « Mais je peux vous dire que l’une des choses qu’il me dit le plus souvent, c’est : ‘souris’ !

Quand il est dans ma box, c’est evidemment une grande aide.

Carlos Alcaraz

Sous la conduite de l’ancien vainqueur de Roland-Garros, Carlos Alcaraz a remporté 13 titres à 20 ans dont deux Grands Chelems et cinq Masters 1 000, un cap que seul Rafael Nadal avait déjà atteint avant lui au même âge. « On travaille ensemble depuis six ans, quand il a commencé à voyager avec moi, c’était pour jouer des tournois de Grade 4 sur le circuit junior. C’est un beau voyage qu’on a fait ensemble », a commenté le récent vainqueur d’Indian Wells. « Juan Carlos est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi et quand il est dans ma box, c’est évidemment une grande aide. »

Et c’est vrai que, même s’il a toujours déclaré que l’absence de Ferrero en début de saison (en raison d’une opération du genou) ne changeait rien pour lui, Alcaraz, hasard ou pas, n’y avait pas été tout à fait lui-même. Complètement retrouvé sur cette tournée nord-américaine, il espère reconquérir le Miami Open, où il avait été battu l’an dernier en demi-finales par Jannik Sinner, et ainsi devenir le huitième joueur à réaliser le « Sunshine Doublé » (doublé Indian Wells/Miami), le premier depuis Roger Federer en 2017.

« Je me sens bien, avec beaucoup de confiance désormais », a-t-il conclu. « Je crois que mon jeu est en place, je me sens bien physiquement et mentalement. Je suis prêt pour le tournoi. » Pas une bonne nouvelle pour Aleksandar Vukic ou son compatriote Roberto Carballes Baena, qui sera son premier adversaire en Floride.

Personnes mentionnées

Your comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *