Barty : “S’il faut que ce soit un peu étrange pour pouvoir jouer Wimbledon, je n’ai aucun problème avec ça”

Pour Ashleigh Barty, avoir la chance de jouer devant du public à Wimbledon en 2021 vaut la peine de faire quelques sacrifices en se pliant aux règles strictes imposées par la future bulle londonienne.

Ash Barty Ash Barty

Elle a beau entamer la saison sur terre battue tambour battant, Ashleigh Barty a aussi hâte d’être à Wimbledon. Particulièrement pour jouer à nouveau devant du public au All England Club.

Annulé l’an passé en raison du coronavirus, le prestigieux tournoi britannique a annoncé mardi qu’il prévoyait d’accueillir du public à hauteur, au minimum, de 25 % de sa capacité habituelle. Une jauge qui pourrait encore augmenter en fonction des résultats du déploiement des vaccins au Royaume-Uni.

“Nous faisons ce qu’on nous dit de faire”

Bien que joueurs et joueuses auront obligation de rester dans la bulle mise en place par les organisateurs, Barty a exprimé sa reconnaissance. Pour elle, participer à Wimbledon est une chance étant donné la situation mondiale. Même si, elle l’admet, les choses pourraient être un peu étranges à ce moment-là. Dans le cas où les plans d’évolution sanitaire du gouvernement local se dérouleraient comme prévu, la société fonctionnerait de façon presque normale, pendant que les participants du Majeur seraient soumis aux restrictions.

“Ce serait un peu étrange, c’est sûr”, a-t-elle reconnu en conférence de presse à Madrid. “Mais s’il faut que ce soit un peu étrange pour pouvoir jouer Wimbledon, je n’ai aucun problème avec ça. Ce serait tellement dommage de ne pas pouvoir jouer un tournoi aussi incroyable.”

Ash Barty Wimbledon 2019

“De mon point de vue, en tant que joueuse, je pense que c’est la chose à faire. Nous faisons ce qu’on nous dit de faire pour pouvoir profiter de la chance de jouer à Wimbledon. En espérant que les gens puissent en profiter avec nous. Il pourrait y avoir du public. Je n’ai pas entendu quelles restrictions ils prévoient de mettre en place, donc je ne sais pas exactement quels sont leurs plans. Il reste encore deux mois. Si ça se passe bien, les choses vont se calmer au Royaume-Uni (par rapport au virus), et un retour à la normale, ou presque, serait génial pour tout le monde.”

Nottingham annulé, une mauvaise nouvelle pour Barty

Roland-Garros ayant décidé d’un report pour débuter une semaine plus tard que prévu, la saison sur gazon s’en trouve raccourcie. 14 jours seulement séparent la fin de l’épreuve parisienne et le début de Wimbledon. Résultat, pas de tournoi sur herbe cette année à Nottingham, où l’Australienne a pour habitude de passer du temps en famille avant le début de l’autoproclamé “Championships”.

“Oui, normalement, on se retrouve tous à Nottingham, ils ne sont pas très loin”, a expliqué la numéro 1 mondiale. “Malheureusement, je ne pourrai pas jouer à Nottingham cette saison. Mais je suis sûr que s’ils ont l’opportunité de venir plus au sud (à Londres, pour Wimbledon), ils seront là en un clin d’œil.”

Titrée à Miami début avril, Barty a lancé sa saison sur terre européenne en soulevant le trophée à Stuttgart la semaine passée. A Madrid, elle a débuté son parcours par une victoire 6-2, 6-1 face à Shelby Rogers. Son cinquième succès en autant de duels contre l’Américaine, et le quatrième en 2021.

“Au rythme auquel c’est parti, nous allons nous affronter tous les mois cette saison, a plaisanté la numéro 1 mondiale devant les journalistes. A chaque fois que vous affronter Shelby, vous devez vraiment être à fond et jouer votre meilleur tennis, parce qu’elle a la capacité de vous faire perdre le match très rapidement. Pour l’ensemble de la rencontre, il était essentiel que je débute bien. C’est toujours un facteur décisif face à elle.”

Aucun souci malgré une bande sur l’épaule

Malgré la présence d’une bande sur son épaule droite, Barty s’est montrée rassurante. Il s’agit avant tout de prévention.

“J’ai un corps vieux et usé maintenant”, a-t-elle rigolé, assise sur ses 25 balais. “Je dois juste faire attention à moi. C’est juste une précaution. Un peu de bombe magique, et tout va bien. Mon calendrier ne va pas changer.”

De la tenante du titre Kiki Bertens à Petra Kvitova, joueuse la plus titrée à Madrid avec trois trophées, en passant par Iga Swiatek, dernière gagnante de Roland-Garros, toutes ont franchi le premier tour dans la capitale espagnole. Contrairement à Elina Svitolina. Menant 5-1 dans la dernière manche contre Jill Teichman, l’Ukrainienne a eu 6 balles de match avant de finalement s’incliner 7 points à 5 dans le jeu décisif.

Traduction de l’anglais au français par Mathieu Canac

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