US Open, coach, Halep : Bianca Andreescu en 10 questions

Inconnue du grand public début 2019, Bianca Andreescu s’est imposée comme la révélation de l’année en y remportant trois tournois importants, dont l’US Open. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la joueuse canadienne.

Bianca Andreescu with her 2019 US Open trophy Bianca Andreescu with her 2019 US Open trophy


Vous pouvez suivre Bianca Andreescu sur Twitter et Instagram.

Par qui est entraînée Andreescu ?

Andreescu est entraînée par Sven Groeneveld depuis l’été 2021. Après avoir décidé de se séparer de Sylvain Bruneau, la Canadienne a engagé le technicien néerlandais, ancien coach Monica Seles, Mary Pierce, Ana Ivanovic, Caroline Wozniacki et Maria Sharapova.

“Avec Sven, on s’entend déjà très bien, sur le court et en dehors. Il a une grande connaissance du sujet et je vois déjà des améliorations sur le court, que ce soit au niveau de mon jeu ou de l’approche mentale. J’avais parlé à plusieurs coachs, mais son expérience a vraiment fait la différence. Je veux passer un cap dans ma carrière et je sens que je ne peux y arriver qu’avec quelqu’un qui a beaucoup d’expérience. Et je voulais quelqu’un qui portait beaucoup d’attention aux détails et qui savait aussi communiquer. Je veux un coach honnête, qui me dise les vérités en face et je veux aussi me sentir suffisamment à l’aise pour me confier car c’est comme ça qu’on progresse et qu’on construit une relation efficace. Sven a tout ça.”

Andreescu a débuté le tennis à sept ans, en Roumanie. Elle y était coachée par Gabriel Hristache, un ami de son père. De retour au Canada, elle a intégré à 12 ans le U14 National Training Centre, où elle a été prise en main par Lan Yao-Gallop. Andreescu a ensuite été coachée par le duo composé de la Française Nathalie Tauziat (ancienne numéro 3 mondiale, finaliste de Wimbledon en 1998) et d’André Labelle, tous deux sous contrat avec Tennis Canada. Bruneau avait pris la tête de son staff en mars 2018, pour qu’Andreescu dispose d’un entraîneur à temps plein pour la suivre sur le circuit.

Quand est née Bianca Andreescu ?

Bianca Andreescu est née à Mississauga, dans l’Etat de l’Ontario, au Canada, le 16 juin 2000.

De quelle nationalité est Andreescu ?

Andreescu est canadienne. Ses parents sont, eux, nés en Roumanie. Nicu et Maria Andreescu ont émigré en 1994 au Canada. Ils sont repartis en Roumanie quand Bianca avait six ans, mais n’y sont restés que deux ans et demi, avant de revenir au Canada.

 

 
 
 
 
 
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Quelle est la taille d’Andreescu ?

Andreescu fait 1,70 m, d’après sa fiche sur le site officiel de la WTA. Son poids n’est pas spécifié.

Quel est le palmarès de Bianca Andreescu ?

La Canadienne a remporté trois titres dans sa carrière, dont un Grand Chelem. Indian Wells, Toronto et l’US Open en 2019, en battant Serena Williams en finale. Bianca Andreescu a également disputé la finale du WTA 1000 de Miami en 2021 face à Ashleigh Barty, mais a dû abandonner en raison d’une blessure au pied droit.

Qui est l’agent de Bianca Andreescu ?

Jonathan Dasnières de Veigy est le manager d’Andreescu. Elle fait partie de l’équipe de l’agence Octagon Sports and Entertainment Network. Elle y est accompagnée de nombreuses personnalités du tennis masculin (David Goffin) et féminin (Karolina Pliskova, Venus Williams), ainsi que des légendes du jeu (Boris Becker, Martina Hingis, Amélie Mauresmo, Michael Chang, Juan Carlos Ferrero). L’agence est présente sur de nombreux tournois à travers le monde, comme le Masters 1000 de Cincinnati ou les tournois WTA Premier de Berlin, de Moscou ou de Wuhan.

Jonathan Dasnières de Veigy

Qui sont les parents de Bianca Andreescu ?

Son père Nicu travaille comme ingénieur mécanique dans l’industrie automobile. C’est quand il a accepté un poste au Canada qu’il y a emménagé avec sa femme Maria en 1994. Elle était d’abord employée de banque en Roumanie et y a lancé une affaire lorsque le couple est rentrée au pays en 2006. Elle a fermé sa société quand la famille est retournée au Canada à la fin des années 2000, pour reprendre un poste dans la finance.

Quelle relation Andreescu entretient-elle avec la Roumanie ?

Andreescu rentre en Roumanie tous les ans avec ses parents pour y passer du temps avec le reste de sa famille, en particulier ses grands-parents, qui ont participé à son éducation. Elle s’est rapprochée de la star roumaine Simona Halep à son arrivée sur le circuit WTA et s’est inspirée d’elle dans son jeu.

Quand Andreescu a-t-elle débuté sa carrière professionnelle ?

Andreescu a débarqué sur le circuit WTA en 2017. Après une défaite au premier tour de Wimbledon, d’où elle était sortie des qualifications, elle a bénéficié d’une wild-card pour le tournoi de Washington. Elle y a remporté son premier succès en pro contre Camila Giorgi, et a même atteint les quarts de finale grâce à une victoire face à Kristina Mladenovic. Elle n’a pas disputé le moindre match dans un tableau final sur le circuit WTA en 2018, échouant aux qualifications des quatre tournois du Grand Chelem et déclarant forfait sur blessure pour l’Open du Canada.

Bianca Andreescu after her victory over Kristina Mladenovic in Washington in 2017

Au cours de sa carrière chez les juniors, Andreescu a remporté en 2014 Les Petits As, tournoi de référence pour les moins de 14 ans, et l’Orange Bowl chez les U16. Elle a réussi le doublé à l’Orange Bowl chez les U18 la saison suivante. Handicapée des blessures, notamment une fracture de fatigue au pied en 2016, elle n’a jamais remporté de tournoi du Grand Chelem en simples chez les juniors (demi-finale à l’US Open 2016 et à l’Open d’Australie 2017). Elle a toutefois remporté le double à l’Open d’Australie et à Roland-Garros en 2017, en compagnie de Carson Branstine, devenant la première paire canadienne à décrocher un Grand Chelem en juniors.

Quelle est la fortune de Bianca Andreescu ?

Andreescu a accumulé plus de 6,7 millions de dollars en gains de prize money depuis le début de sa carrière professionnelle, d’après le décompte de la WTA. Avec 6,5 millions rien qu’en 2019, grâce à ses victoires à Indian Wells, Toronto et l’US Open (ses trois seuls titres), elle était la quatrième joueuse la mieux rémunérée du circuit sur les tournois, derrière Ashleigh Barty, Simona Halep et Naomi Osaka.

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