Jessica Pegula sur Alexandra Eala : « Elle me fait penser à Leylah Fernandez »

Après avoir eu toutes les peines du monde à éliminer en demi-finale la révélation féminine de ce tournoi de Miami, Jessica Pegula a comparé Alexandra Eala à Leylah Fernandez.

Leylah Fernandez Miami 2024 défense coup droit

Rémi Bourrières

28 mars 2025

Pour un peu, Jessica Pegula, qui jouera samedi la finale du WTA 1 000 de Miami face à la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka, se serait cru revenue un an en arrière. En 2024, elle avait éprouvé quelques difficultés à battre Leylah Fernandez lors du tournoi floridien, même si elle s’en était sortie en deux sets (7-5, 6-4). Un an plus tard, donc, l’Américaine est passée beaucoup plus près de la défaite en demi-finale face à la révélation philippine du tournoi, Alexandra Eala, qu’elle a justement comparée – comme beaucoup – à la joueuse canadienne.

« Elle me fait penser à Leylah Fernandez », a ainsi déclaré « Jpeg » en conférence de presse. « Elle prend la balle super tôt, elle joue très bien avec les angles, elle utilise beaucoup son coup droit long de ligne, elle a un gros esprit de compétition, elle lit bien le jeu et elle cherche toujours à aller de l’avant. Tous ces éléments devraient la mener très loin. » Aussi loin voire plus qu’une finale en Grand Chelem atteinte par Fernandez (US Open 2021) ? L’avenir le dira.

Eala, la cendrillon de miami

En attendant, pour reprendre l’image de la WTA, Alexandra Eala est la « Cendrillon » de ce Miami Open. Classée 140e mondiale et titulaire d’une wild-card, la protégée de l’académie Rafael Nadal est devenue la deuxième invitée à battre trois gagnantes en Grand Chelem dans un même tournoi (après Elina Svitolina à Wimbledon en 2023), éliminant tour à tour Jelena Ostapenko, Madison Keys et Iga Swiatek.

Face à la finaliste du dernier US Open, Eala a vendu chèrement sa peau, ne s’inclinant qu’après un combat de 2h56, 7-6(3), 5-7-, 6-3 après avoir été menée 5-2 au premier set. « Elle a joué comme quelqu’un qui n’a rien à perdre, elle a lâché ses coups et elle m’a beaucoup gênée avec son service », a encore déclaré Pegula. « Le court est très lent mais il garde la balle basse et c’est difficile de s’engager en retour. Je voulais m’engager davantage mais je ne voulais pas lui donner de points gratuits non plus. La prochaine fois, j’essaierai de débuter de manière plus agressive mais franchement, c’est une excellente joueuse. »

Jessica Pegula, numéro 4 mondiale, tentera samedi de remporter (seulement) le quatrième titre de sa carrière. Elle ne partira pas favorite face à une Aryna Sabalenka qui l’a battue coup sur coup l’an dernier en finale de Cincinnati puis de l’US Open.