Sabalenka reine d’Ostrava : Un formidable doublé pour une miraculée

Victorieuse en simple comme en double, Aryna Sabalenka est apparue particulièrement à son avantage lors du tournoi d’Ostrava, qui a fait la part belle aux surprises et aux improbables retournements de situation.

Aryna Sabalenka of Belarus in action during the semi-final at the 2020 J&T Banka Ostrava Open WTA Premier tennis tournament against Jennifer Brady of the United States

Titrée à Doha en début d’année, Aryna Sabalenka a enrichi son année 2020 d’un deuxième sacre en remportant le tournoi d’Ostrava dimanche. Impeccable en finale, la Biélorusse a pourtant frôlé la correctionnelle à plusieurs reprises lors des tours précédents, avant de réussir à renverser des situations très mal embarquées. Maria Sakkari et Jennifer Brady se sont distinguées, alors qu’Elina Svitolina et Karolina Pliskova se sont très vite éclipsées. Le récap.

  • En simple comme en double, Sabalenka a imposé sa loi

Ce dimanche 25 octobre 2020 restera marqué d’une pierre blanche dans la carrière d’Aryna Sabalenka. La native de Minsk a non seulement décroché le 8e titre de sa carrière sur le circuit WTA en battant avec la manière sa compatriote Victoria Azarenka (6-2, 6-2), qui l’avait éjectée sans ménagement de l’US Open début septembre (6-1, 6-3). Mais comme si cela ne suffisait pas, la joueuse biélorusse y a ajouté un autre trophée, obtenu en double avec sa coéquipière Elise Mertens contre la paire Gabriela Dabrowski – Luisa Stefani (6-1, 6-3). Pas de doute : la reine d’Ostrava, c’était bien Sabalenka !

Tête de série numéro 3 et dispensée de premier tour, Sabalenka aurait pu être boutée hors du tableau en simple dès son entrée en lice. Cueillie à froid par une Coco Gauff déchaînée, la joueuse entraînée par Dieter Kindlmann s’en est finalement sortie grâce à deux manches remportées de haute lutte (1-6, 7-5, 7-6). Son premier come-back de la semaine. Et pas le dernier…

  • Les trois infos de la semaine

1- Sale temps pour les têtes de série

Les deux principales têtes de série n’ont fait qu’une brève apparition sur le court d’Ostrava. Elina Svitolina (n°1) a buté sur Maria Sakkari (6-3, 6-3), tandis que Karolina Pliskova (n°2) a été renversée par Veronika Kudermetova, issue des qualifications (4-6, 6-4, 6-3). A l’exception de sa finale à Rome, la Tchèque accumule les déconvenues depuis la reprise de la saison, avec notamment des éliminations dès le deuxième tour à l’US Open et Roland-Garros.

2- Brady retrouve des couleurs

Mise sur orbite par sa victoire à Lexington et sa demi-finale à New York, Jennifer Brady était tombée de haut à Paris. L’Américaine avait chuté dès le premier tour contre la Danoise de 17 ans Clara Tauson (6-4, 3-6, 9-7). Elle a fait bien mieux en République tchèque, où sa route a été stoppée dans le dernier carré par Aryna Sabalenka (6-4, 6-4).

3- 10 jeux d’affilée puis plus rien : Sorribes Tormo, le coup de la panne

Mais qu’est-il arrivé à Sara Sorribes Tormo ? Comme dans un rêve, l’Espagnole menait 6-0, 4-0 (40-15) contre Aryna Sabalenka en quarts de finale. Avant de s’écrouler complètement et de laisser filer les douze jeux suivants, qui ont permis à son adversaire d’inverser la vapeur de façon quasi-inespérée (0-6, 6-4, 6-0).

  • La stat de la semaine : 14 breaks réussis sur 19

A partir du milieu de ce quart contre Sorribes Tormo et jusqu’à sa victoire en finale, Sabalenka a eu 19 balles de break à négocier. Elle en a converti 14, soit un ratio de 73,7% !

  • L’image de la semaine : Sakkari, de l’ombre à la lumière

C’est d’un pas décidé et avec une détermination sans faille que Maria Sakkari s’est avancée sur le court pour défier Elina Svitolina le 21 octobre. Tombeuse de la 5e mondiale, la Grecque a ensuite dompté Ons Jabeur (3-6, 6-3, 6-1) et s’est inclinée face à Victoria Azarenka en demi-finale (6-1, 6-3).

  • La décla : Azarenka tente d’expliquer sa finale manquée

« J’ai commencé à me sentir mal samedi. J’ai eu une très grave migraine, comme cela m’arrive parfois. C’était assez important. Je me sentais évidemment mieux ce dimanche matin, mais l’effet de jouer sous cet éclairage ne m’a pas aidée. C’est malheureux pour moi, mais c’est ainsi. »

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