Nick Kyrgios – Boris Becker, le clash !

Boris Becker a pris à partie Nick Kyrgios sur les réseaux sociaux après les critiques de l’Australien, qui a tancé Alexander Zverev car l’Allemand n’avait pas respecté de période de quatorzaine après sa participation à l’Adria Tour.

Nick Kyrgios était déjà en bisbille avec plusieurs joueurs du circuit. En particulier Novak Djokovic, dans la tourmente après l’annulation de l’Adria Tour suite à plusieurs tests positifs au Covid-19 parmi les joueurs, dont lui-même. L’Australien l’avait qualifié d’”irresponsable”. Il a aussi vertement critiqué Alexander Zverev, aperçu en pleine fête sur la plage en compagnie de nombreuses personnes, alors qu’il avait affirmé respecter une période de quatorzaine suite à sa participation à la tournée exhibition du Serbe.

Ces critiques ont visiblement irrité Boris Becker, qui n’a pas manqué de le faire savoir sur les réseaux sociaux, où il a pris la défense de son jeune compatriote. “Je n’aime pas les rats (balances, ndlr). Ceux qui dénoncent leurs collègues sportifs ne sont pas mes amis. Regarde-toi dans le miroir et demande-toi si tu es meilleur que nous”, a lâché la légende du tennis allemand sur Twitter. Le 40e joueur mondial lui a vite répondu : “Pour l’amour de Dieu, Boris, ce n’est pas une compétition et je ne balance personne. Nous vivons une pandémie mondiale. Quand quelqu’un fait des choses aussi bêtes qu’Alex, je le dis. Tout simplement.”

“Balance” contre “Tronche de cake”

Les deux hommes n’en sont pas restés là. “Alexander Zverev n’a pas respecté la période de quatorzaine et devrait avoir honte de lui. Il est un modèle pour de nombreux fans de tennis. Mais je n’aime toujours pas les rats”, a alors rétorqué l’ancien entraîneur de Djokovic. Mais c’était sans compter sur la répartie de Kyrgios, passé maître dans l’art du clash : “Boris Becker est une plus grosse tronche de cake que ce que je croyais. Il peut frapper une volée, mais à l’évidence, ce n’est pas une flèche.”

“J’aimerais vraiment voir Nick atteindre tout son potentiel et remporter un jour un Grand Chelem. Il serait un incroyable exemple pour les jeunes”, a répondu l’Allemand, tentant en vain d’apaiser la situation tout en rappelant que “ce qu’il se passe dans le vestiaire doit rester dans le vestiaire.” Mais Kyrgios a eu le dernier mot. “Ne fais pas comme si tu étais mon ami, maintenant que je t’ai remis à ta place”, a-t-il ainsi lancé avant de conclure cet échange en demandant à Zverev de se comporter en homme et de s’expliquer, et non pas de délivrer “d’autres excuses classiques faites par (son) manager”…

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