Holger Rune sur Arthur Cazaux : “Je le connais très bien, il n’a pas de faiblesses”

Prochain adversaire d’Arthur Cazaux à l’Open d’Australie, Holger Rune se souvient et se méfie du Français, contre lequel il s’était incliné à deux reprises sur le circuit juniors.

Holger Rune Open d'Australie 2024 revers © Icon SMI / Panoramic

Parmi les neuf joueurs français qualifiés pour le deuxième tour de l’Open d’Australie, c’est lui, Arthur Cazaux, qui a hérité sur le papier de la mission la plus ardue : il sera opposé à ce stade à Holger Rune, tête de série numéro 8. Une mission a priori pas loin de l’impossible pour celui qui, à 21 ans, n’a dû qu’à une wild card (il est 108e mondial) sa place à Melbourne, où il a décroché mardi sa toute première victoire en Grand Chelem en battant en cinq sets Laslo Djere.

Mais le Danois, vainqueur pour sa part du Japonais Yoshihito Nishioka en quatre sets (6-2, 4-6, 7-6(2), 6-4), se méfie particulièrement du Montpelliérain face auquel il s’était incliné à deux reprises sur le circuit juniors – il est certes âgé d’un an de moins -, dont une fois en finale d’un Grade 2 en Bulgarie en avril 2019, avant de prendre sa revanche quelques semaines plus tard à Roland-Garros.

“On se connaît très bien, on s’est joué en effet à plusieurs reprises chez les juniors et ce sera intéressant de le retrouver sur le circuit pro”, a déclaré le nouveau protégé de Boris Becker et Séverin Lüthi. “Je ne l’ai pas vu jouer depuis un bon bout de temps, mais de ce que je me rappelle, il avait un bon revers, et il faisait aussi pas mal de choses avec son coup droit. Il faudra que j’étudie davantage son jeu mais il me semble qu’il n’a pas vraiment de faiblesses.”

A Melbourne, Arthur Cazaux, né le 23 août 2002, rattrape un peu le temps perdu, dans un tournoi dont il avait par ailleurs disputé la finale juniors en 2020, perdue face à Harold Mayot. Freiné dans son ascension par une collection invraisemblable de blessures (fracture au coude fin 2016, fracture au pied fin 2018, pubalgie entre 2021 et 2022, tendinites et déchirures diverses…), il n’a pas pu accrocher aussi le vite le wagon du haut niveau que certains de ses compères de cette génération dorée, comme aussi Carlos Alcaraz, qu’il avait aussi épinglé chez les juniors.

Mais le talent ne s’envole pas, pas plus que le tennis ne s’oublie. Et Arthur Cazaux, lui aussi, se souvient de tout…

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