Humbert : “Travailler avec une psychologue m’a fait du bien”

Après sa qualification pour les demi-finales du Moselle Open face à Harold Mayot, Ugo Humbert a attribué une partie des mérites de ses bons résultats actuels à son travail avec une psychologue.

Ugo Humbert Toronto 2023 poing serré © Icon SMI / Panoramic

Mêmes qi Ugo Humbert confie ressentir pas mal de fatigue en cette fin d’année, on se dit qu’il est temps pour lui que la saison indoor ne s’achève surtout pas. Quart de finaliste à Pékin et Shanghai, demi-finaliste à Bâle, le Lorrain s’est qualifié pour les demi-finales de “son”Moselle Open en remportant ce jeudi le derby lorrain face à Harold Mayot (6-3, 7-5). Le voilà aujourd’hui à son meilleur classement (23e), avec dans le viseur une place dans le top 20 et de n°1 français en cas de titre dans les Arènes.

Ce n’est jamais simple de jouer contre un Français, à plus forte raison dans un derby lorrain…
Je ne vais pas mentir, j’étais tendu (rires). C’est la première fois que je le rencontrais, je le prenais très au sérieux. Ça n’a pas été facile, j’ai souffert, j’ai eu du mal à mettre un peu plus d’intensité mais j’ai eu la chance, par contre, d’être super solide sur mes jeux de service. J’ai . Physiquement, en revanche, je me sentais mieux que lors de mon match contre Thiem. La journée de repos m’a fait du bien. C’est juste que j’étais stressé et tendu avant le match.

Vous êtes de plus en plus régulier. Avez-vous changé quelque chose dans la préparation des matches pour avoir cette constance ?

Oui, je commence à avoir vraiment mes routines. J’ai beaucoup travaillé avec ma psychologue, ce qui me fait du bien. Sur les matches, je n’ai pas l’impression de surjouer. Je joue un tennis très solide, je sais ce que j’ai à faire sur le court et ça m’enlève beaucoup de pression. A un moment, jouer à ce niveau-là, ça peut suffire. Je n’ai pas besoin de prendre trop de risques comme je faisais avant. C’est pour cela sans doute que je suis à mon meilleur classement sans avoir gagné un gros tournoi cette année.

Cette saison, j’ai passé un cap dans tous les domaines. Et j’ai l’impression qu’en cette fin d’année, tout se met en place en même temps.

Ugo Humbert

Parlez-nous de cette relation avec cette psychologue…

On discute beaucoup (rires). J’ai commencé à travailler avec elle après la tournée sur gazon que j’avais super mal vécue. Je m’étais mis énormément de pression, c’était une surface où j’attendais beaucoup de moi et, au final, ça s’était vraiment très mal passé. Elle me comprend très bien, elle me cerne très bien. Il y a beaucoup de discussions et de réflexion après les séances. J’arrive à ressentir certaines choses et à assembler tout ça. Au final, ça fait que je deviens de plus en plus solide. Cette saison, j’ai passé un cap mental, physique, dans tous les domaines. Et j’ai l’impression qu’en cette fin d’année, depuis la Coupe Davis, il y a tout qui se met en place en même temps.

Dans la course à la place de n°1 français, est-ce que vous regardez ce que fait Mannarino à Sofia ?

Bien sûr, on ne va pas se le cacher (rires) ! Je regardais le score en direct avant mon match, il était mené un set, un break et il a gagné. Donc il me met encore une petite pression mais c’est comme ça, c’est bien. Il faut pousser juqu’au bout et c’est ça aussi qui fait notre force avec “Manna” ou Arthur (Fils). On se pousse tous les trois vers le haut et c’est vraiment positif. Quoi qu’il arrive, la saison sera belle, que ce soit pour lui ou pour moi. Après, c’est la petite carotte qui reste.

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