24e titre, confiance regonflée : Zverev se fait un beau cadeau pour ses 28 ans

Solide, l’Allemand s’est imposé 6-2, 6-4 contre Ben Shelton en finale de l’ATP 500 de Munich, dimanche.

Alexander Zverev et Ben Shelton, Munich 2025 Alexander Zverev et Ben Shelton, Munich 2025(Imago / PsnewZ)
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Il était arrivé sur l’ocre de l’ATP 500 de Munich en manque de certitudes ; en finale, il n’a jamais laissé à son adversaire la moindre opportunité de le faire douter.

Lancé dans une série – « dramatique », qui lui a fait perdre sa deuxième place mondiale alors qu’il visait le trône pendant la suspension de Jannik Sinner – de contre-performances, Alexander Zverev a stoppé celle-ci avec un final heureux. Ce dimanche, jour de ses 28 ans, il s’est imposé 6-2, 6-4 en 1h11 contre Ben Shelton pour remporter son 24e titre en simple sur le circuit principal.

Je ne savais pas que c’était ton anniversaire, sinon j’aurais pu prétendre que cette défaite était un cadeau (rires).

« Joyeux anniversaire, Sascha (le surnom de Zverev) », a lancé Shelton, assuré de gagner deux rangs pour passer 13e du classement ATP lundi, pendant la remise des prix. « Je ne savais pas que c’était ton anniversaire, sinon j’aurais pu prétendre que cette défaite était un cadeau (rires). J’ai fait tout mon possible pour relancer tes services, mais je n’y suis pas arrivé. »

« Félicitation pour ta semaine », lui a répondu le natif d’Hambourg, après que le public ait poussé la chansonnette – Happy birthday to you – pour lui. « Tu as tellement progressé sur terre battue. Deux ans en arrière tu découvrais cette surface, et maintenant tu as gagné un titre (début avril, à Houston) puis fait finale ici. »

Zverev aidé par Shelton pour breaker d’entrée

« C’est un moment extrêmement spécial, j’adore gagner des tournois en Allemagne », a-t-il ajouté. « C’est probablement la chose la plus spéciale que je puisse faire. C’est vraiment un beau cadeau d’anniversaire, disons-le ainsi. (…) Je savais qu’il me faudrait jouer mon meilleur tennis pour gagner. »

Pour soulever son troisième trophée à Munich après 2017 et 2018, le sixième de sa carrière dans son pays, Zverev a eu droit à un coup de pouce de l’Américain en début de rencontre. Il a breaké d’entrée, en bénéficiant de quelques erreurs, dont une double faute sur la balle de jeu.

Aucune balle de break concédée, seulement quatre points perdus sur son premier service

Entre deux hommes dont l’engagement est un atout-maître, le triple finaliste en Grand Chelem s’est montré le plus solide. De loin : aucune balle de break concédée, 77 % de premiers services réussis, et 89 % des échanges gagnés sur ceux-ci (33/37).

Plus solide à l’échange, Zverev a aussi su régulièrement fixé son opposant, gaucher, côté revers. Il a également pu s’appuyer sur une qualité de retour supérieure, qui lui a permis de convertir trois de ses quatre occasions de break ; la dernière à 6-2, 0-0 pour lancer parfaitement son second acte.

Je perds trop de matchs en trois sets

Une copie mention très bien pour continuer à regonfler sa confiance après avoir sorti la pompe deux tours plus tôt. « Je perds trop de matchs en trois sets », avait-il récemment analysé. Depuis l’Open d’Australie, il avait cumulé une victoire et quatre défaites – contre F. Cerúndolo à Buenos Aires, Comesaña à Rio de Janeiro, Griekspoor à Indian Wells, Fils à Miami – lors de matchs de ce type. En Bavière, il a réussi à serrer le poing après un bras de fer.

En quart de finale, il est venu à bout – 6-7⁶, 7-6³, 6-4 après avoir été mené 6-7, 2-4⁶ – d’un Griekspoor face à qui il s’était incliné 4-6, 7-6⁵, 7-6⁴ malgré cinq balles de match et une avance de 6-4, 5-2 en Californie. Un succès fondateur pour renouer avec sa croyance en lui à l’approche de Roland-Garros. Une terre où il a semé bien plus de certitudes que de doutes, avec trois demi-finales successives suivies d’une finale l’an passé.

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