« Plus forte que jamais », Aryna Sabalenka lucide et ambitieuse avant Roland-Garros

Numéro 1 mondiale et favorite annoncée, Aryna Sabalenka débarque à Roland-Garros avec un objectif clair : le titre. Consciente des pièges de la terre battue, elle se dit pourtant plus prête que jamais.

Aryna Sabalenka Roland-Garros 2025 Aryna Sabalenka Roland-Garros 2025 – © Zuma / Psnewz

Chez Aryna Sabalenka, le masque de la favorite ne pèse pas. Bien au contraire. À quelques jours de son entrée en lice à Roland-Garros, la numéro 1 mondiale affiche une confiance assumée et un objectif clair : remporter le tournoi, pour la première fois de sa carrière. Si elle n’a jamais dépassé les demi-finales à Paris, elle l’assure : elle n’a jamais été aussi prête.

« Je me sens plus forte que jamais, physiquement, mentalement, et je pense que mon jeu est désormais taillé pour la terre battue », a-t-elle confié d’emblée, avec un calme désarmant.

J’adore cette sensation d’être la joueuse à battre.

Sabalenka est arrivée à Paris avec le statut de tête de série numéro 1 pour un deuxième Grand Chelem consécutif. Pourtant, elle balaie d’un revers de main l’idée que cela change quoi que ce soit :

« Honnêtement, votre classement n’a pas d’importance lorsque vous arrivez dans les grands tournois, comme nous l’avons vu par le passé. Il y a tellement de bouleversements fous qui se produisent. »

L’approche est simple : ignorer la pression, se concentrer sur son jeu, et garder l’envie de se battre, peu importe l’adversaire.

« J’aime me dire que j’ai une cible dans le dos. J’adore cette sensation d’être la joueuse à battre. Je le prends comme un défi, ça me pousse à être à mon meilleur niveau. »

Aryna Sabalenka, Roland-Garros 2024
Aryna Sabalenka, Roland-Garros 2024 – © Federico Pestellini / Panoramic

L’adaptation à la terre battue n’a jamais été une évidence pour Sabalenka. Surface exigeante par excellence, elle lui a longtemps échappé. Mais les efforts paient : Sabalenka confie avoir beaucoup travaillé son jeu de toucher, notamment les amortis, de plus en plus présentes dans son arsenal.

« La surface qui demande le plus d’effort est définitivement la terre battue. Sur terre, la puissance ne suffit pas, il faut construire le point en 3 ou 4 fois minimum. Il faut varier, s’adapter. C’est un combat physique et mental, clairement. Mais je travaille beaucoup mon toucher, on passe environ 20 % du temps à travailler les amortis. Sur terre battue, ça peut vraiment faire la différence. »

Plus question de viser une demi-finale ou même une première finale à Paris. Sabalenka ne tourne pas autour du pot :

« Je suis à un moment de ma carrière où je ne vise que les titres. Atteindre la finale et perdre ? Non merci. Je déteste ça. »

People in this post

Your comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *