Et maintenant le rêve Roland-Garros pour Sabalenka : « J’espère vraiment que cette année sera différente »
Après son sacre à Madrid et la méforme d’Iga Swiatek, la Biélorusse a une dynamique qui parle pour elle.

Elle est la reine incontestée sur dur depuis 2023 (deux titres et une finale à l’Open d’Australie, un titre et une finale à l’US Open) mais il lui reste encore la terre battue pour asseoir sa domination. À Madrid, Aryna Sabalenka a rappelé à quel point elle était à l’aise dans la capitale espagnole avec trois trophées à son actif (2021, 2023, 2025).
Finaliste à Stuttgart il y a deux semaines, titrée donc à Madrid il y a quelques heures face à Coco Gauff (6-3, 7-6), la numéro un mondiale est dans une dynamique plutôt très intéressante avant d’aborder Rome mais surtout Roland-Garros, un tournoi qui se refuse à elle depuis quelques années. C’est le seul Majeur où la Biélorusse n’a jamais fait mieux qu’une demi-finale (contre deux pour Wimbledon).
Sa principale rivale, Iga Swiatek, qu’elle va reléguer à plus de 4 000 points à la deuxième du place du classement WTA lundi, n’a jamais semblé aussi battable sur terre battue. Avant de se rendre à Rome, elle a échoué en quarts de finale à Stuttgart face à sa bête noire Jelena Ostapenko et pris une énorme raclée face à Coco Gauff en demi-finales à Madrid (6-1, 6-1). La dynamique, elle aussi, n’a jamais été autant du côté de Sabalenka.
« J’espère que ce sera différent (rires). Honnêtement, j’ai juste plus confiance en mon jeu sur terre battue », a reconnu la principale intéressée après son sacre madrilène, quand un journaliste lui a demandé ce qui pourrait être différent à Paris cette année. « J’ai eu des combats vraiment difficiles dans le passé, dans les dernières étapes du tournoi. J’ai atteint les demi-finales et j’étais vraiment proche de la finale. Je ne sais pas, je vais juste y aller, me battre et tout donner. Physiquement et mentalement, je suis prête à me battre pour chaque point autant qu’il le faudra, et j’espère vraiment que cette année sera différente. »
L’an passé, malade, elle avait cédé en quarts de finale face à la Russe Mirra Andreeva.
« Je sais qu’Iga reviendra »
Aryna Sabalenka le sait mieux que personne : la motivation d’Iga Swiatek à Roland-Garros, tournoi qu’ella raflé à quatre reprises sur les cinq dernières années, sera décuplée dans trois semaines. Il ne faut surtout pas l’enterrer.
« Peut-être qu’Iga ne joue pas très bien en ce moment, ce qui est tout à fait normal, et je sais qu’elle reviendra », prévient Sabalenka. « Moi, je travaille pour l’avenir, j’essaie d’améliorer mon jeu autant que possible, pour être prête face à n’importe quel défi sur le court. »
Avec six finales atteintes (trois remportées, trois perdues) pour huit tournois joués en 2025, la joueuse de 26 ans aurait tort de ne pas rêver à un sacre Porte d’Auteuil. Son niveau de confiance et de réussite est presque irréel.

« Ça paraît fou, pour être honnête. Et ce n’est pas quelque chose que je n’attendais pas du tout, je travaille dur et je sais que si je joue mon jeu et que je me bats pour chaque point, j’en suis capable », a admis la finaliste de l’Open d’Australie en début d’année. « Mais le fait de vraiment le faire, je me suis dit : « Ok, c’est cool. » C’est comme un rêve. J’espère vraiment continuer comme ça, à faire ce que je fais et à jouer comme je joue en ce moment. »
Sabalenka tentera de poursuivre cette dynamique à Rome, où elle avait été étrillée en finale l’an passé (6-2, 6-3) par une certaine Iga Swiatek.



