Rassasiée ? Sûrement pas Loïs Boisson : « Mon rêve n’est pas d’atteindre la demi-finale, mais de gagner Roland-Garros »
La Tricolore affrontera Coco Gauff jeudi pour une place en finale à Paris.
Loïs Boisson – Roland-Garros 2025 © Dante Badano / Psnewz
Jeudi, Loïs Boisson portera tous les espoirs du tennis tricolore sur ses épaules et cela n’a pas l’air de vraiment la déranger. Tombeuse de Mirra Andreeva en quarts de finale (7-6, 6-3), la Dijonnaise s’attaque à Coco Gauff dans le dernier carré de Roland-Garros en tant que première demi-finaliste tricolore à Paris depuis Marion Bartoli en 2011.
Ne lui parlez pas d’objectif atteint, de consécration ou tout autre champ lexical de l’accomplissement, Loïs Boisson n’a pas terminé sa mission. Elle l’avait déjà rabâché après son succès face à Jessica Pegula en huitièmes de finale. Elle le pense encore plus fort après son quart de finale.
« Tous ceux qui jouent au tennis rêvent de remporter un Grand Chelem, et bien sûr, un joueur français rêve de remporter Roland- Garros », a estimé la principale intéressée devant la presse. « Donc, c’est un rêve, c’est sûr et je vais essayer de concrétiser mes rêves. Mon rêve n’est pas d’atteindre la demi-finale, mais de remporter le Grand Chelem. Je vais donc faire de mon mieux pour y parvenir. »
Je ne lis pas les réseaux sociaux, je reste concentrée
Boisson reste focalisée sur ce moment unique : « Je ne pense pas au classement, à Wimbledon, à la suite. J’essaie de rester concentrée sur ce tournoi, maintenant, de savourer tous les moments vécus sur le court et hors du court. On gardera la suite pour plus tard. Pour l’instant, je veux me préparer au match de demain. »
« Je dois rester dans ma bulle, Je dois rester concentrée sur le tournoi. Je dois laisser de côté tout ce qui est en dehors. Je ne lis pas les réseaux sociaux, je reste concentrée. Tout le reste, on le verra plus tard. »
Que Boisson reste focus : la seconde joueuse mondiale Gauff « attend avec impatience » son opposition face à la Française. Ce sera en deuxième rotation sur le court Philippe-Chatrier jeudi.
