Djokovic donne des nouvelles de son documentaire

Après sa victoire au premier tour de Wimbledon, Novak Djokovic a expliqué pourquoi la sortie de son documentaire a pris du retard.

Novak Djokovic, Open d'Australie 2023 Novak Djokovic, filmé lors de son huitième de finale contre Alex De Minaur à l’Open d’Australie en 2023 (AI / Reuters / Panoramic)

Lors de l’Open d’Australie 2021 qu’il a remporté malgré une déchirure abdominale, Novak Djokovic a mentionné pour la première fois le documentaire prévu à son sujet. Depuis, la sortie a été reportée à plusieurs reprises. S’adressant à la presse serbe après sa victoire contre Pedro Cachin au premier tour de Wimbledon, Djokovic a expliqué que du nouveau contenu ne cessait d’arriver, d’où le retard.

“J’étais convaincu que le documentaire serait dévoilé fin 2021 ou courant 2022”, a-t-il expliqué. “La raison de ces reports est simple : avec tout ce qu’il se passe dans ma carrière, nous essayons de trouver la meilleure façon de la présenter, en documentaire ou en format série. Nous devons aussi décidé de qui sera notre partenaire sur ce projet. Actuellement, nous ajoutons plus de contenu en raison de Roland-Garros (son 23e titre du Grand Chelem, un record chez les hommes).”

“Je n’ai pas la date exacte”, a-t-il ajouté. “Je suis un peu anxieux de le voir, j’adorerais qu’il soit terminé le plus vite possible. D’un autre côté, nous voulons faire le meilleur travail possible. J’ai regardé The Last Dance, la série-documentaire sur Michael Jordan, en dix épisodes de 50 minutes. Ça fait des années que nous préparons du contenu, on a beaucoup de matériel, donc peut-être que nous ferons quelque chose de similaire. Quand j’aurai davantage d’informations, plus précises quant à la date de sortie, je vous le ferai savoir.”

Alors que l’Open de Serbie devrait disparaître du calendrier en 2024, Djokovic n’abandonne pas l’idée d’organiser un tournoi dans son pays

L’an prochain, l’Open de Serbie, disputé à Belgrade, ne sera probablement plus au calendrier ATP, la licence ayant été reprise par Bucarest. Mais Djokovic n’abandonne pas l’envie d’organiser un tournoi dans son pays natal.

“Lors des quatre, cinq derniers mois, mon frère (Djordje) a été en contact avec l’ATP et quelques détenteurs de licences de tournois, afin d’essayer de trouver un solution pour 2024, mais nous n’avons pas de retour pour le moment”, a expliqué le surnommé “Nole”. “Ce n’est pas simple, parce que l’ATP ne délivre pas de nouvelles licences, et les tournois existants sont rentables donc les propriétaires, logiquement, ne veulent pas abandonner leurs licences.”

“D’un autre côté, certains tournois ne sont pas rentables et souffrent économiquement”, a-t-il ajouté. “Je ne vais pas les citer, évidemment, mais nous discutons avec eux. Nous adorerions pouvoir instaurer une tradition de tournoi en Serbie. A ce stade, un ATP 250 est l’option la plus réaliste, un tournoi plus important, ce serait avoir les yeux plus gros que le ventre. Il y aura beaucoup de changements dans le calendrier ATP en 2025, donc nous verrons.”

Ce mercredi, au deuxième tour de Wimbledon, Novak Djokovic doit affronter Jordan Thompson.

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