Ashleigh Barty, un titre et une première place mondiale à défendre

Tombeuse de Victoria Azarenka (6-1, 1-6, 6-2), en huitièmes de finale du WTA 1000 de Miami, Ashleigh Barty, tenante du titre, défend également son statut de numéro 1 mondiale cette semaine en Floride.

Ashleigh_Barty_Miami_2021 Ashleigh_Barty_Miami_2021 Crédit : AI / Reuters / Panoramic

Sur le dur parfois venteux de Miami, Ashleigh Barty tente de maintenir deux casquettes sur sa tête. Celles de tenante du titre et de numéro 1 mondiale. En 2019, lors de la dernière édition du tournoi floridien – annulé en 2020 – l’Australienne avait sérieusement débuté son ascension vers le sommet du classement mondial en décrochant le premier trophée d’envergure de sa carrière. Désormais titrée, entre autres, à Roland-Garros la même année, elle porte la couronne du circuit féminin. Statut qu’elle défend cette semaine.

Pour s’assurer de rester sur le trône de la WTA, Barty doit atteindre la finale. En s’arrêtant au tour précédent, elle pourrait perdre son bien au profit de Naomi Osaka en cas de sacre de cette dernière. Si la native d’Ipswich perdait avant les demi-finales, la Japonaise aurait alors besoin d’une finale pour redevenir reine. Et, dès le début de son parcours, Barty est passée à deux doigts de laisser son destin entre les mains d’Osaka. Au deuxième tour, pour son entrée en lice, la surnommée “Ash” a été menée 5-2 dans le troisième set par Kristína Kučová. Écartant une balle de match à 5-3, elle s’est finalement imposée 6-3, 4-6, 7-5.

Quand vous gagnez après avoir sauvé une balle de match, c’est toujours comme si vous aviez réussi à enjamber le précipice au bord duquel vous étiez, a-t-elle décrit en conférence de presse à l’issue de sa victoire contre Victoria Azarenka ce lundi. Il s’agit simplement d’essayer de jouer chaque point du mieux que vous pouvez, quel que soit le score – balle de match ou 30-30 -, que vous gagniez ou perdiez le point… Il faut essayer de faire de son mieux pour garder cette attitude.

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Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau.

Tombeuse de Jelena Ostapenko au troisième tour (6-3, 6-2), Barty a eu plus de difficultés à se défaire d’Azarenka en huitièmes de finale. Un succès 6-1, 1-6, 6-2, témoin d’une irrégularité polluant parfois ses matchs depuis le début de saison. En quart de finale de l’Open d’Australie, elle s’était inclinée face à Karolína Muchová malgré une promenade jusqu’à 6-3, 2-0 en sa faveur. Après une saison 2020 quasiment blanche, elle cherche encore à retrouver pleinement ses marques.

Dans le deuxième set, Vika (Azarenka) a augmenté l’intensité d’un cran, et je n’étais pas assez en forme pour soutenir son niveau, a révélé Barty devant les journalistes. Je n’ai gagné aucun point sur ma deuxième balle (0/5), mais ça montre aussi à quel point elle est forte au retour. Mais la troisième manche a été brillante. Je pense que c’était une belle bagarre. Le match s’est joué sur quelques points. J’ai la sensation de pouvoir jouer un meilleur tennis. Je ne suis pas encore à mon tout meilleur niveau, mais je me bats et parviens à trouver des moyens de m’en sortir.”

L’obstacle Sabalenka en quart de finale

En quart de finale, Barty, avec son jeu tout en variations, affrontera Aryna Sabalenka. Dans leur face-à-face, l’Australienne, qui a perdu le dernier affrontement à Wuhan en 2019, est menée trois victoires à deux. “Elle a une puissance exceptionnelle, a-t-elle analysé en conférence de presse. Elle aime frapper la première pour vous repousser loin de votre ligne de fond le plus rapidement possible et prendre le contrôle de l’échange. Je vais vraiment devoir jouer mon meilleur tennis pour pouvoir rivaliser et rester en course.

En cas de nouvelle défaite contre la Biélorusse, Barty perdrait la première de ses deux casquettes. La deuxième, celle de numéro 1 mondiale, serait alors sérieusement convoitée par Naomi Osaka. Si cette dernière venait à s’en coiffer, l’Australienne, d’un naturel fair-play, prendrait sans doute sa destitution avec classe. Comme elle l’a si bien dit au sujet de quelques points magistraux d’Azarenka ce lundi : “Il faut savoir tirer son chapeau à une championne quand elle réussit quelque chose de brillant.”

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