Naomi Osaka “a le droit de ne plus avoir envie d’être joueuse de tennis mais doit le dire clairement”

Dans le cadre du dernier Match Points, Marion Bartoli, Carole Bouchard et Simon Cambers ont disséqué le cas Naomi Osaka. La Japonaise, selon eux, doit régler ses problèmes en dehors du court pour revenir au plus haut niveau

Naomi Osaka Conférence de presse Naomi Osaka Conférence de presse, © Al Reuters / Panoramic

Dans le dernier épisode de Match Points, une question a été posée à Simon Cambers, Marion Bartoli et Carole Bouchard, à propos de la joueuse qui a été selon eux la plus décevante cette saison. La réponse a été unanime : Naomi Osaka

Selon les trois intervenants, la vie de Naomi Osaka en dehors du terrain empiète trop grandement sur sa carrière de joueuse professionnelle.

“C’est la joueuse la plus décevante de l’année et pas seulement à cause du tennis mais aussi à cause de ce qu’elle fait à côté,” commente Cambers.

“C’est à cause de son mental,” embraye Bartoli, “à cause de tout ce qu’elle fait hors du court. Elle a trop de choses en dehors du tennis, c’est compliqué pour elle.”

Naomi Osaka, la businesswoman

“Elle a le droit de ne plus aimer jouer et d’en avoir fini avec le tennis, exprime Bouchard. “Elle a le droit d’aimer écrire ses livres pour enfants et avoir des business, bien sûr, soit une entrepreneuse, ce n’est pas le problème. Néanmoins, dans ce cas, cela doit être dit clairement, ‘je ne veux plus être une joueuse de tennis, je m’en fiche’. Ce serait aussi clair pour les sponsors comme ça.”

La Japonaise de 25 ans, déjà quadruple lauréate en Grand Chelem n’a depuis le tournoi de Miami en mars, dans lequel elle a atteint la finale, disputé que 7 tournois et remporté que deux matchs complet (une autre victoire 1-0 et abandon).

Naomi Osaka - Open d'Australie 2021
Naomi Osaka, Open d’Australie 2021, © Panoramic

Pour Cambers la solution pour qu’elle puisse revenir au haut niveau est simple à dire et difficile à faire. “Elle doit trouver un moyen pour aimer le tennis à nouveau et revenir sur les bons rails.”

Naomi Osaka s’est cette année lancée dans la production audiovisuelle avec sa société Hana Kuma, a lancé sa propre agence de management sportif ‘”Evolve” et a écrit sa première bande dessinée “The way champs play”. Elle était déjà propriétaire de sa marque de soin de la peau “Kinlo”, ambassadrice de 12 marques dont Nike, Mastercard, Louis Vuitton ou encore Panasonic et une des athlètes qui s’épanche le plus sur les problèmes de santé mentale, anxiété et dépression.

People in this post

Your comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *