Paolini, impératrice de Rome

L’Italienne s’est imposé 6-4, 6-2 en finale du WTA 1000 de Rome, samedi, contre Coco Gauff.

Jasmine Paolini, Rome 2025 Jasmine Paolini, Rome 2025 (Inside / PsnewZ)
Internazionali BNL d'Italia •Finale • Terminé
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Elle est venue, elle a vu, elle a vaincu. Un match sans histoire, pour entrer encore un peu plus dans celle du tennis de son pays. En finale du tournoi de Rome samedi après-midi, Jasmine Paolini n’a jamais vraiment tremblé contre Coco Gauff. Victoire 6-4, 6-2 en 1h29 pour soulever son troisième trophée en simple sur le circuit principal, le deuxième en WTA 1000 après Dubaï l’an passé.

La Toscane est ainsi devenue la deuxième femme italienne sacrée dans la capitale transalpine en solo dans l’ère Open, en succédant à Raffaella Reggi, reine de l’édition 1985. Attendue par tout un peuple, Paolini aurait pu, de façon compréhensible, vivre un début de rencontre compliqué, le temps d’encaisser la nervosité, ou encore avoir du mal à conclure. Que nenni.

« Comment ai-je réussi à gérer la pression ? Je ne sais pas », a-t-elle répondu, sourire jusqu’aux oreilles, au micro de Tennis Channel. « J’ai seulement essayé de me concentrer sur le match, en me répétant : ‘Peu importe ce qui se passe, tu dois te battre sur chaque balle.' »

Le meilleur match que j’ai joué ici

« Je pense que c’est le meilleur match que j’ai joué ici », a ajouté la 5e joueuse mondiale, assuré de devenir 4e lundi pour égaler son meilleur classement ; aucune femme de « la Botte » n’ayant fait, Franscesca Schiavone ayant été elle aussi numéro 4. « C’était génial, je suis tellement heureuse d’avoir gagné, devant mon public, ma famille, mon équipe et même le président. »

Après un échange de breaks lors des deux premiers jeux, la joueuse de 29 ans a pris une nouvelle fois l’engagement de la 3e de la hiérarchie planétaire – future 2e à partir de demain – puis elle n’a plus jamais été inquiétée.

Par la suite, la native finaliste 2024 de Roland-Garros et Wimbledon – première femme de sa patrie à être allée aussi loin sur le gazon londonien en simple – n’a concédé que deux nouvelles occasion de break, lors du même jeu (6-4, 3-0), en cédant sur la seconde alors qu’elle avait dé déjà deux services d’avance dans la seconde manche.

Paolini à sa main du fond de court, Gauff fatiguée

Construisant ses points avec intelligence du fond de court, sachant appuyer sur le coup droit de son adversaire dans les moments importants, Paolini a cherché à dicter les échanges. En étant bien aidée par une Gauff accumulant les fautes directes (55 d’après les statistiques de la WTA). Et les doubles fautes, sept au total alors qu’elle en avait déjà commis 15 contre Zheng Qinwen au tour précédent.

Une demi-finale qui a d’ailleurs, sans doute, laissé des traces dans les cannes. Gagnante en 3h32 contre la Chinoise mercredi, l’Américaine a cette fois manqué d’explosivité, de réactivité dans ses déplacements et son petit jeu de jambes, un de ses atouts habituels. Résultat, elle essayé de raccourcir les rallyes, en tentant davantage qu’à l’accoutumée en coup droit. Sans réussite.

Si Gauff va désormais faire cap sur Roland-Garros, l’aventure romaine n’est pas encore terminée pour Paolini. Dimanche, associée à Sara Errani face à la paire formée par Veronika Kudermetova et Elise Mertens, elle pourrait devenir la première joueuse à conquérir simple et double la même année depuis… Raffaella Reggi en 1985 👀

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