« Je copie le meilleur » : Sabalenka se confie sur l’influence de Djokovic
Dans un Wimbledon 2025 où elle file vers les quarts, la Biélorusse a révélé l’impact des échanges qu’elle entretient avec le Novak Djokovic.

Si Aryna Sabalenka continue de gravir les tours à Wimbledon avec autorité, ce n’est pas seulement grâce à son bras droit ravageur ou à ses désormais légendaires Tie-breaks (14 remportés sur 15 cette saison). C’est aussi, dit-elle, parce qu’elle sait s’entourer.
Et parmi les figures qui comptent le plus dans sa progression, un nom ressort : Novak Djokovic.
« Je parle souvent avec Novak. Il a une compréhension incroyable du jeu, et à chaque fois qu’on discute, ça m’aide vraiment », a-t-elle confié en conférence de presse après sa qualification pour les quarts de finale.
« On a parlé de gestion de l’énergie, d’approche mentale des grandes finales… Une autre fois, il m’a même aidée avec le retour. Il se moque souvent de moi parce que j’ai copié son retour. Je lui réponds : ‘Écoute, ça marche. Je copie le meilleur.’ »
Sabalenka évoque un mentor attentif, dont les conseils sont devenus un pilier dans sa manière d’aborder la compétition, notamment sur le plan mental : « La plupart de nos conversations tournent autour de ça : comment aborder les moments importants, gérer ses émotions, rester centrée sur soi-même. »
Dans un circuit WTA où la stabilité mentale est parfois mise à rude épreuve, la double vainqueure en Grand Chelem n’hésite pas à aller puiser dans l’expérience des plus grands pour progresser encore.
Une joueuse en plein ajustement
Au-delà de cette relation fascinante avec Djokovic, Sabalenka a aussi livré quelques réflexions intéressantes sur l’évolution de son propre jeu. Elle confie travailler encore sa transition vers l’avant, notamment le service-volée qu’elle aimerait mieux intégrer à son arsenal :
« Il faut être vraiment sans peur pour monter au filet. J’ai envie de le faire plus souvent, surtout avec mon service. Parfois, je reste trop longtemps derrière au lieu de conclure plus vite. C’est un axe sur lequel on bosse. »
Avant son quart de finale, Sabalenka se prépare à un duel piégeux face à Laura Siegemund, une joueuse au style atypique :
« Son jeu peut être agaçant, surtout sur gazon où ses balles mortes et ses slices te ralentissent. Le plus important, c’est de ne pas me précipiter et de ne pas me frustrer. J’ai assez de variété et de puissance pour gérer ça. Il faudra que je reste concentrée sur moi-même et que je ne gaspille pas d’énergie. »
Et Wimbledon dans tout ça ?
Sabalenka, en quête d’un premier titre à Londres, ne cache plus son ambition dans une édition plus que jamais ouvert :
« On rêve toutes de soulever ce trophée. J’ai connu pas mal de déceptions ici. Alors j’espère qu’un jour, on pourra en reparler… avec le trophée en main. »
D’ici là, elle écoutera les conseils de Novak. Et, manifestement, elle les met déjà très bien en pratique.



