Alcaraz confirme qu’il ira à Rome où sa seule présence lui suffira à redevenir n°1 mondial

Après avoir conservé ce dimanche son titre à Madrid, Carlos Alcaraz a confirmé qu’il allait bel et bien enchaîner avec le Masters 1 000 de Rome, cette semaine. En conséquence, il redeviendra automatiquement numéro 1 mondial.

Carlos Alcaraz Madrid recation joie ©Antoine Couvercelle / Panoramic

Ce n’est pas encore officiel, mais disons que c’est une certitude, sauf accident ou imprévu : Carlos Alcaraz jouera Roland-Garros en position de numéro 1 mondial après avoir confirmé dimanche soir, dans la foulée de son titre conservé à Madrid face à Jan-Lennard Struff, qu’il participerait bel et bien au Masters 1 000 de Rome, du 10 au 21 mai.

Après avoir conquis à Madrid le quatrième Masters 1 000 de sa carrière, Alcaraz est en effet revenu sur les talons de Novak Djokovic au classement mondial, à seulement cinq petits points ATP. Et contrairement au Serbe qui s’était imposé l’an passé à Rome, “Carlitos” aura tout à gagner dans la capitale italienne, puisqu’il n’y avait pas joué l’an dernier – il n’y a jamais joué, en réalité -, forfait en raison d’une petite blessure à la cheville.

Conséquence : même si Djokovic parvient à conserver son titre à Rome – où le Serbe, forfait à Madrid, est attendu pour faire son retour – et donc les 1 000 points qu’il a à défendre, Carlos Alcaraz devra seulement en marquer cinq pour le rejoindre. Ce qui sera automatiquement le cas puisqu’en sa qualité de tête de série bénéficiaire d’un “bye” au premier tour, il marquera automatiquement les 25 points alloués à tout joueur atteignant le deuxième tour d’un Masters 1 000.

Selon toute vraisemblance, Carlos Alcaraz, qui a déjà passé 22 semaines au sommet de la hiérarchie mondiale, attaquera donc sa 23e semaine à partir du 22 mai, à une semaine du coup d’envoi de Roland-Garros. Une pole position certes plus symbolique qu’autre chose, mais qui contribuerait peut-être à renforcer, sinon légitimer encore un peu plus, le statut de favori qu’il est en train de s’arroger semaine après semaine.

Au-delà de ses conséquences arithmétiques, la participation d’Alcaraz à Rome envoie un autre signe fort : elle prouve que l’Espagnol a fini le tournoi de Madrid en pleine forme, ce qui n’était pas le cas l’an dernier puisqu’il avait quitté la Caja Majica – malgré une finale rondement menée face à Alexander Zverev – avec cette douleur à la cheville qui l’avait embêté quelques jours et empêché de s’aligner à Rome.

Il n’est pas interdit de penser qu’Alcaraz, freiné dans son élan et dans sa préparation, l’avait ensuite payé à Roland-Garros, où il avait été victime de la revanche d’Alexander Zverev dans un quart de finale qui avait été magnifique sur la fin mais où il avait été un peu transparent lors des deux premiers sets.

Déjà trois titres sur terre battue en 2023

Cette fois, le “plan Roland-Garros” se déroule pour l’instant sans la moindre anicroche pour le protégé de Juan Carlos Ferrero, déjà vainqueur de trois titres sur terre battue en 2023 (Buenos Aires, Barcelone et donc Madrid) pour un seul petit match perdu sur cette surface, la finale de Rio de Janeiro (contre Cameron Norrie) où il avait fini le match diminué physiquement.

Une montée en puissance et un cannibalisme de l’ocre qui n’est évidemment pas sans rappeler, encore et toujours, Rafael Nadal, lequel sera le grand absent à Rome et dont on ne sait toujours pas s’il sera en mesure de participer à Roland-Garros. Ce n’est pour l’instant pas le souci principal de Carlos Alcaraz, qui aura sans doute à cœur de frapper encore un peu plus les esprits au Foro Italico. Parce que (re)devenir numéro 1 mondial, c’est quand même toujours mieux sur un titre.

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