Après Montpellier, Cressy a un objectif en tête : “Rendre possible le service-volée sur terre battue”

L’Américain, natif de Paris, a également reconnu qu’il était un grand fan de Pete Sampras et Patrick Rafter.

Maxime Cressy - Montpellier 2023 Maxime Cressy – Montpellier 2023 © JB Autissier / Panoramic

Finaliste du simple (et du double) à Montpellier, battu en finale par Jannik Sinner, Maxime Cressy a rappelé à quel point son style de jeu, le service-volée, peut encore atteindre des sommets. L’Américain n’a d’ailleurs cédé qu’une fois son service tout au long du tournoi, dans le deuxième set de la finale. C’est dire si le natif de Paris sait être efficace.

Alors toute comparaison est bonne à prendre : “J’ai un jeu qui a un énorme potentiel et je peux battre n’importe qui. Mes idoles ce sont Pete Sampras et Patrick Rafter. C’est grâce à eux que je pratique mon jeu. J’essaye de ressembler à Pete Sampras. Il avait deux premières aussi, il s’engageait sur la deuxième. On est un peu similaires,” a expliqué le principal intéressé après la rencontre.

On souhaite au joueur de 25 ans le même palmarès que son idole. Pete Sampras a remporté 14 tournois du Grand Chelem dont sept Wimbledon. Le chemin est encore long pour Maxime Cressy.

Cap sur la saison de terre battue

Si le service-volée semble être moins adapté à la terre battue, Maxime Cressy ne s’en soucie pas. Il souhaite marquer l’histoire avec ce style de jeu et ne pas le cantonner aux surfaces rapides : “J’ai envie d’être un joueur complet, sur toutes les surfaces. Rendre possible le service-volée sur terre battue, c’est ma mission. Prouver que sur terre battue, ça peut aussi être très efficace. Parce qu’il y a trop de serveurs volleyeurs qui ont arrêté de pratiquer ce style de jeu sur terre battue. Pas un n’a été persistant sur terre battue donc c’est un de mes objectifs”, a affirmé clairement le 40e joueur mondial.

Ce serait mal connaître Maxime Cressy de le croire capable de ne pas essayer ce qui marche sur d’autres surfaces. Le Parisien le reconnaît aisément : tant que ça gagne, il faut continuer. “Quand je trouve un système qui marche, je ne change plus jamais. Tout ce qui m’a un peu ralenti, ça a été de changer d’avis, d’aller dans plusieurs directions différentes. Maintenant j’ai compris avec l’expérience, depuis l’année dernière, qu’il faut rester dans la même direction et maîtriser ce que je fais à la perfection.”

Cressy tentera de faire mieux que l’année dernière sur terre battue. Il n’avait remporté aucun match, dans les tableaux finaux, à Monte-Carlo, Madrid, Rome (il n’était pas présent) et Roland-Garros.

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