“J’avais vraiment envie de rejouer contre lui” – Alcaraz va retrouver Marozsán

Battu de façon surprenant par Fábián Marozsán à Rome l’an passé, Carlos Alcaraz va retrouver le Hongrois en huitième de finale à Indian Wells.

Carlos Alcaraz, Fábián Marozsán, Rome 2023 Carlos Alcaraz et Fábián Marozsán, à Rome en 2023 (Action Plus / Panoramic)
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“Le niveau qu’il a affiché était vraiment très élevé. Il va rentrer dans le top 100 très rapidement. S’il continue comme ça, il ne surprendra pas que moi.”

Le 15 mai 2023, Carlos Alcaraz, qui restait sur 12 victoires de suite avec des titres à Barcelone et Madrid, s’inclinait dès son deuxième match sur la terre battue de Rome. Face à un joueur alors globalement inconnu du grand public : Fábián Marozsán, 23 ans, 135e mondial et issu des qualifications.

Dix mois plus tard, les prédictions de l’Espagnol sont allées au-delà de la boule de cristal. Le Hongrois, comptant parmi les princes de l’amortie, a fait son entrée parmi les 60 meilleurs du monde en janvier, et s’est illustré en battant plusieurs des 25 premiers.

  • Alcaraz – 1er – Rome 2023
  • Ruud – 9e – Shanghai 2023
  • De Minaur – 11e – Shanghai 2023
  • F. Cerúndolo – 21e – Open d’Australie 2024
  • Jarry – 24e – Indian Wells 2024

À Indian Wells, Alcaraz va retrouver son bourreau romain. Un Marozsán semblant d’ailleurs se sentir comme un poisson dans l’eau en Masters 1000 : troisième présence dans un tournoi de cette catégorie, et troisième huitième de finale, au minimum, après avoir atteint ce stade de la compétition à Rome et les quarts de finale à Shanghai l’an passé.

Il (Fábián Marozsán) joue un super tennis, il a battu des gars très forts ces derniers mois.

Carlos Alcaraz

“Suite à cette défaite (contre Fábián Marozsán à Rome), je me suis senti vraiment très mal”, a déclaré le numéro 2 du classement ATP en conférence de presse après sa victoire contre Félix Auger-Aliassime dimanche. “Après le match, j’avais vraiment envie de rejouer contre lui.”

“Il joue un super tennis”, a-t-il ajouté. “Il a battu des gars très forts ces derniers mois. J’ai vraiment hâte de l’affronter à nouveau.”

En pouvant s’appuyer sur son succès probant contre Auger-Aliassime – 6-2, 6-3 en 1h18 – au tour précédent. “Oui, je me suis senti vraiment à l’aise sur le court”, a expliqué le natif d’El Palmar. “J’ai joué à un très haut niveau, bien plus que lors de mon entrée en lice. Espérons que mon niveau continue à augmenter (sourire).”

“Lors de mon premier match, j’ai eu du mal dans le premier set”, a ajouté celui qui s’était imposé 6-7⁵, 6-0, 6-1 contre Matteo Arnaldi vendredi. “Mais j’ai réussi à mieux jouer ensuite, et aujourd’hui (dimanche, contre Auger-Aliassime), c’était un très bon match du premier au dernier point, ce qui est bon pour ma confiance et mon tennis.”

Depuis le duel épique perdu contre Novak Djokovic à Cincinnati fin août, le prodige de 20 ans, tenant du titre à Indian Wells, n’a plus disputé de finale. Sans être alarmant dans ses résultats, d’autant plus pour un joueur de cet âge, puisqu’il a atteint les demi-finales à l’US Open puis au Masters, et les quarts de finale à l’Open d’Australie sur cette période.

Ma confiance a un peu baissé ces derniers temps.

Carlos Alcaraz

Néanmoins, il a reconnu que ses performances un ton en-dessous des standards auxquelles il nous avait habitués après avoir triomphé à Wimbledon, et desquelles ont découlé des critiques, l’ont affecté.

“Ma confiance a un peu baissé ces derniers temps”, a-t-il confié. “Je m’efforçais de prendre du plaisir à chaque match, chaque point, mais j’y éprouvais des difficultés. J’avais du mal à maintenir un haut niveau d’intensité, de pression.”

“C’était difficile à gérer, mais j’essayais d’en faire abstraction et de continuer à m’amuser sur le court, parce que c’est le plus important pour moi”, a-t-il ajouté. “Comme je l’ai dit de nombreuses fois, je regarde beaucoup les commentaires des gens avec mon téléphone.”

“La plupart sont positifs, mais quelques uns sont vraiment mauvais”, a-t-il continué. “C’est difficile à gérer, mais j’essaie de les ignorer, d’être moi-même et de prendre du plaisir chaque fois que j’entre sur le terrain.”

Mardi, face à Fábián Marozsán, il ne devrait pas être le seul à prendre son pied. Le public, aussi, devrait se régaler pendant un duel entre deux créatifs dotés d’une belle main et capables, entre autres, de caresser des amorties, touchées par la grâce, à tour de bras.

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