“Je m’appelle Fabian Marozsan, bonjour à tous !” Le bourreau de Carlos Alcaraz affirme que sa vie ne changera pas après son exploit romain

Fabian Marozsan a dû commencer par le commencement lorsqu’il s’est adressé aux journalistes à Rome.

Fabian Marozsan, Rome 2023 Fabian Marozsan, Rome 2023 – © Inside / Panoramic

Fabian Marozsan ne s’attendait sans doute pas à donner une conférence de presse à Rome. Lundi, la salle était pleine à craquer pour l’entendre expliquer comment il avait réussi à battre Carlos Alcaraz. La première question ? “Pouvez-vous nous parler de vous ?” Sa réponse : “D’accord, commençons par le commencement. Je m’appelle Fabian Marozsan. Bonjour à tous !”

Au milieu des rires, le qualifié hongrois a manifestement apprécié d’être sous les feux des projecteurs, mais il a tenu à souligner qu’une seule victoire contre le futur nouveau numéro un mondial ne changerait pas sa carrière, qui s’est déroulée jusqu’à présent sur les circuits Futures et Challenger.

“Aujourd’hui, tout était parfait pour moi. Je ne veux pas en dire plus parce que j’ai simplement joué mon jeu. Tout s’est passé bien aujourd’hui. Tout a été excellent.”

Marozsan : “Mon père et moi allons profiter de ce moment”

Interrogé sur la portée de son exploit et sur ce que cela allait changé pour lui, il a gardé la tête sur les épaules : “Je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit, car j’ai juste gagné un match de plus. Je veux dire, je suis la même personne”.

Le jeune homme de 23 ans a commencé à jouer au tennis à l’âge de cinq ans sous la tutelle de son père qui, bien qu’il ne soit pas joueur lui-même, continue à le conseiller. Ce dernier n’est cependant pas à Rome et son fils s’apprêtait à l’appeler après la fin de la conférence de presse.

“Je n’ai pas encore vérifié mon téléphone, parce que j’étais chez le kiné, dans la salle de sport. Oui, je l’appellerai après la conférence de presse. Je lui dirai un grand merci parce qu’il était à mes côtés à chaque fois. Oui, je l’appellerai pour le remercier et nous profiterons de ce moment.”

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