Murray s’offre Stéfanos Tsitsipás à Stuttgart, son premier Top 5 depuis 2016 !

Andy Murray s’est imposé 7-6⁽⁴⁾, 6-3 face à Stefanos Tsitsipas ce vendredi en quarts de finale de l’ATP 250 Stuttgart.

Andy Murray, Stuttgart 2022 Andy Murray, vainqueur de Stéfanos Tsitsipás à Stuttgart en 2022 (Imago / Panoramic)

Sir Andy Murray retrouve ses lettres de noblesse. Opposé à l’un des princes actuels du circuit ce vendredi en quart de finale de l’ATP 250 de Stuttgart, l’ancien roi du classement ATP s’est imposé avec la manière. Victoire 7-6⁽⁴⁾, 6-3 en 1h41 face à Stéfanos Tsitsipás, sans lâcher une seule fois son engagement et en n’ayant à affronter qu’une seule balle de break sur l’ensemble du match. Son premier succès contre un Top 5 depuis la finale du Masters 2016 face à Novak Djokovic.

“Ambiance incroyable, le stade est plein”, s’est-il réjoui lors de l’interview sur le court. “Ils (des fans) ont pris quelques pintes de bières, c’est aussi pour ça qu’il sont en forme (sourire). J’ai vraiment bien joué. Il (Tsitsipás) a incroyablement bien servi dans le premier set. Je n’ai eu que peu d’opportunités, puis j’ai été solide dans le tie-break. Dans le deuxième, il a un peu baissé au service, et j’ai su saisir ma chance. Cette surface convient vraiment bien à mon jeu.”

Murray s’est procuré sa seule balle de break de l’acte initial à 3-3. Une occasion effacée avec autorité par son rivale du jour, tournant à 79% de premiers service lors du round d’ouverture. Quelques jeux plus tard, il a dû à son tour se montrer solide. Le seul danger de break qu’il a eu à affronter durant toute la rencontre était aussi une balle de set, à 6-5.

Murray, ou le passing du bout du monde pour faire le break

Gérant ses émotions à merveille, sans doute moins sous pression, aussi, que son adversaire car en position de challenger, il a négocié le jeu décisif en patron. En bénéficiant d’un petit coup de pouce du filet. A quatre points à trois en sa faveur, l’actuel 68e du classement ATP a vu une frappe flirter avec la bande du filet. Quelques instants plus tard, il bouclait l’affaire 7-4.

Appuyant régulièrement sur le revers du Grec à l’aide du sien, frappé à plat, le “vétéran” de 35 ans s’est montré de plus plus menaçant. Puis, à 7-6⁽⁴⁾, 3-2, il a réussi le premier break du duel contre un adversaire tombé à 54% de premières balles dans le deuxième set. Grâce à un passing de revers croisé du bout du monde, après avoir été acculé pendant la majeure partie de l’échange. “J’ai défendu tout le point, j’étais loin de ma ligne, mais j’ai réussi à trouver l’angle”, a-t-il analysé. “C’était le tournant du match.”

S’il s’est procuré deux balles de match à 5-2 sur la mise en jeu de l’Athénien, l’homme aux trois titres du Grand Chelem a finalement bouclé l’affaire à 5-3, sur sa troisième occasion. En demi-finale, sa deuxième de l’année après celle remporté à Sydney en janvier, l’Écossais a désormais rendez-vous avec le vainqueur du duel opposant Nick Kyrgios à Márton Fucsovics.

En cas de nouvelle victoire, Andy Murray, déjà vainqueur probant d’Alexander Bublik au tour précédent, confirmerait encore un plus qu’il peut encore utiliser sa raquette comme un sceptre. A fortiori sur gazon.

Les autres rencontres des quarts de finale à Stuttgart (ATP 250, Tennis Club Weissenhof, gazon, 769.645 EUR, les résultats s’affichent du plus récent au plus ancien) :

  • Marton Fucsovics – Nick Kyrgios : programmé vendredi
  • Matteo Berrettini (N.2) – Lorenzo Sonego (N.6) : 3-6, 6-3, 6-4
  • Oscar Otte – Benjamin Bonzi : Otte qualifié (W.O.)

People in this post

Your comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *