Sinner veut avancer malgré la défaite : « Ça fait mal, mais d’un autre côté, on ne peut pas continuer à pleurer »
Jannik Sinner s’est incliné en finale de Roland-Garros face à Carlos Alcaraz après avoir mené deux sets à zéro.

Une défaite qui sera sans doute dure à digérer ! Jannik Sinner passé à un point de la victoire ce dimanche en finale de Roland-Garros face à Carlos Alcaraz. L’Italien a eu trois balles de match, mais a finalement perdu au super tie-break du cinquième set, dans ce qui est devenu la finale la plus longue de l’histoire du tournoi (5h29).
En conférence de presse après la rencontre, Jannik Sinner est logiquement apparu abattu après cette bataille perdue. Le numéro un mondial a expliqué que tout ce qu’il pouvait faire désormais, c’était apprendre et avancer.
« On essaie de l’effacer d’une certaine manière, de garder le positif et de continuer », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas d’autre solution. Évidemment, celle-ci fait mal. Il n’y a pas grand-chose à dire pour le moment. Mais je suis content de la façon dont on essaie de s’améliorer chaque jour et de me placer dans ce genre de situation. C’était un match d’un très haut niveau, c’est certain. Je suis heureux d’en avoir fait partie. Mais oui, le résultat final fait mal. »
Sinner va profiter de ses proches avant le gazon
Jannik Sinner va désormais vite se tourner vers la saison sur gazon, avec une participation au tournoi de Halle prévue dans une semaine. D’ici là, le numéro un mondial de 23 ans compte sur ses proches pour se ressourcer.
« Maintenant, c’est à mon tour de recevoir quelque chose de la part de mes proches », a-t-il expliqué. « Ma famille, les gens qui me connaissent, ils sont là pour m’aider, non ? C’est un échange : parfois on donne, parfois on reçoit. Ils seront sans doute contents que je rentre à la maison, avec ma famille, avec tout le monde. »
« On est juste une famille très simple, vous savez. Mon père n’était pas là aujourd’hui parce qu’il travaillait. Rien dans notre succès ne change la dynamique familiale. Comme je l’ai toujours dit, avant même que ma carrière commence, je n’aurais jamais pensé me retrouver dans cette position. Ce n’était même pas un rêve, parce que c’était trop loin, je n’y pensais même pas. »
« Et maintenant je me retrouve là, à jouer le match le plus long de l’histoire de Roland-Garros en finale. Oui, ça fait mal, mais d’un autre côté, on ne peut pas continuer à pleurer, vous voyez… Ça arrive. »
Sinner fier de son niveau de jeu
Sinner parvient déjà à relativiser et à voir du positif dans cette défaite difficile, soulignant notamment son niveau de jeu en hausse depuis sa précédente confrontation avec Carlos Alcaraz à Rome où il s’était incliné en deux sets.
« En pensant ou en observant mon niveau aujourd’hui, il a progressé depuis Rome, ce qui, comme je l’ai dit avant le match, était mon principal objectif : voir où j’en étais », a-t-il affirmé. « J’ai progressé en tant que joueur depuis l’année dernière, ce qui est bien. Donc on va continuer à pousser. »
« C’est bien de voir qu’on peut produire un tennis de ce niveau, parce que je pense que c’est bon pour l’ensemble du tennis et pour le public. Il y avait une belle ambiance aujourd’hui, non ? Et en faire partie, c’est très spécial. »
« Bien sûr, je suis heureux d’avoir participé à cela. J’aurais été encore plus heureux si j’étais reparti avec le grand trophée. Mais bon, comme je l’ai dit, on ne peut plus rien y changer maintenant. »
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