Quelles solutions pour le double ?

Match Points, c’est notre talk-show 100 % tennis. Dans cet extrait, nos invités ont parlé de l’avenir du double, et les solutions à apporter pour mieux répartir l’argent. 

9 juin 2020
Les experts

Dans l’épisode 5 de Match Points, notre talk show 100% tennis, les trois invités de Josh Cohen sont Marion Bartoli, vainqueur de Wimbledon en 2013, Noah Rubin, 225e joueur mondial (également fondateur de Behind the Racquet) et le journaliste de tennis américain Ben Rothenberg. Ensemble, ils ont parlé de l’avenir du double, et les solutions à apporter pour mieux répartir l’argent. 

Marion Bartoli, qui avait lancé le débat dans notre épisode précédent, est revenue sur le sujet, avec des chiffres précis, et en précisant qu’en aucun cas elle ne voulait supprimer le double.

“Je ne souhaite pas supprimer complètement le double. Loin de là ! Cela fait partie de l’histoire de ce sport. Cela fait partie du tennis depuis tant d’années. Cela fait partie des Grands Chelems.Cela fait partie de la Coupe Davis ou de n’importe quelle autre compétition par équipe. Mais j’aimerais que l’on puisse réduire les gains en tournoi en double, car ils touchent trop d’argent. Savez-vous que Lukasz Kubot, qui joue uniquement en double, a gagné plus d’argent qu’un joueur classé entre le 65e et 70e rang mondial ! Lukasz Kubot a remporté 795 000 dollars. L’Américain Tennys Sandgren, 70e joueur mondial, a remporté 735 000 dollars.”

Marion Bartoli, Jelena Ostapenko's coach during 2020 Australian Open

Pour l’ancienne joueuse française, la solution serait de mieux répartir les gains du double, pour pourquoi pas aider à la création de tournois juniors.

“Ce que j’aimerais voir, c’est, par exemple, sur les tournois WTA Internationals, l’équivalent des ATP 250, au lieu d’avoir un tableau de double, utiliser l’argent pour créer un tournoi junior. Voir même, un tournoi pour les moins de 20 ans. Cela permettrait d’offrir une plateforme à ces joueurs qui n’ont pas très bien réussi la transition entre le circuit junior et le circuit professionnel, pour rester près des joueurs de simple, voir comment le circuit fonctionne, et peut-être s’entraîner avec eux, et leur reverser une partie de cette argent, afin qu’ils puissent utiliser ces fonds pour payer leurs coachs, leurs voyages, et toute autre dépense.”

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